"Pas d'embrassade, même avec la famille. C'est dur, mais je tiens." Cette habitante du Havre est catégorique : depuis le début de la pandémie en 2020, elle a proscrit la bise de son quotidien et n'a pas changé d'attitude, malgré l'augmentation du nombre de personnes vaccinées. "On se sent un peu plus protégés", concède une autre passante, qui a rétabli le bisou avec "les très proches". Pourtant, "il est important que les personnes vaccinées continuent à respecter les gestes barrières et à porter un masque pour se protéger de l'infection et éviter de contaminer leurs proches", rappelle l'institut Pasteur dans une note publiée lundi 6 septembre. Avec le variant Delta de la Covid-19, les personnes vaccinées "sont moins bien protégées contre l'infection, même si la protection reste très élevée contre les formes graves", poursuivent les scientifiques, qui s'attendent à ce que cet automne, la moitié des infections aient lieu chez des personnes vaccinées.
Et vous, la bise ?
L'institut estime par ailleurs essentiel que "la couverture vaccinale chez les plus fragiles soit aussi haute que possible".
Dans sa modélisation, les personnes non-vaccinées de plus de 60 ans représentent 3 % de la population, mais 43 % des hospitalisations.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.