Certes, on ne connaîtra le résultat final de Nice-Marseille (1-0 lors de l'arrêt) que le 8 septembre prochain. Certes, les incidents survenus dimanche risquent de longtemps ternir l'image du club. Mais en attendant, sur le plan sportif, l'entraîneur niçois Christophe Galtier peut être satisfait de la façon dont ses joueurs ont déjà intégré ses principes.
Depuis le début de saison, les Rouge et Noir n'ont pas encaissé le moindre but. Le retour de Dante, blessé à un genou toute la saison dernière, est l'une des clés de cette réussite. Mais pas uniquement. La volonté collective de défendre les buts de Walter Benitez et de presser l'adversaire pour ne pas le laisser s'organiser facilement sont évidentes sur le terrain.
Et au-delà de cette imperméabilité, le secteur offensif (huit buts en trois matches) n'est pas en reste. Alors que le Danois Kasper Dolberg, déjà auteur de trois buts en L1 (sans compter celui de la poitrine contre l'OM) n'était même pas aligné, touché à un genou, c'est Amine Gouiri qui s'est illustré contre un Bordeaux bien décevant et qui avait déjà match perdu à la pause (3-0).
Le doublé de l'international espoir (32e et 41e) ainsi que son entente avec Justin Kluivert ouvrent de belles perspectives au Gym. De plus, juste avant la rencontre, le club a officialisé la signature d'Andy Delort, l'avant-centre venu de Montpellier.
Dans un 4-4-2 classique, Nice a donc réussi son début de match. Après avoir obligé Benoît Costil à une belle manchette sur une première tête (2e), le Néerlandais Justin Kluivert a, sur l'offensive suivante, repris parfaitement le centre en retrait d'Hicham Boudaoui (1-0, 7e).
Gouiri se joue de Koscielny
Bordeaux a alors eu sa seule véritable opportunité de revenir. Sur un centre parfait de Gideon Mensah, Sekou Mara, absolument esseulé aux six mètres, a totalement raté sa tête décroisée (12e).
Bordeaux a encore fait illusion vingt petites minutes, jusqu'à ce que le contre magnifique mené par Gouiri et Kluivert se termine par une frappe victorieuse du premier 2-0, 32e).
Puis avant la pause, l'ex-Lyonnais s'est joué de Laurent Koscielny, qui n'a eu d'autre recours que de le faucher dans la surface. Gouiri a ensuite sanctionné d'un contre-pied parfait (3-0, 41e).
Si le match était déjà plié, l'entraîneur des Girondins Vladimir Petkovic a, comme à Marseille lors de la 2e journée (2-2 après avoir été mené 2-0 à la pause), fait évoluer son équipe à la mi-temps, en faisant entrer Timothée Pembélé et Samuel Kalu.
Rien n'y a fait. Nice est déjà une équipe très sérieuse et mature au niveau tactique. Même dans la gestion, elle n'a pas concédé d'actions importantes à son adversaire. Et comme le banc commence à être fourni, les remplaçants sont parvenus à se montrer, à l'image de Khéphren Thuram, buteur deux minutes après être entré en jeu (4-0, 85e).
Après la victoire à Lille (4-0), le Nice de Galtier a montré beaucoup de qualités, que l'exigeant coach demandera encore de mettre en place à Nantes, puis contre Monaco lors des deux prochaines journées.
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