Le feu, qui a fait deux morts et détruit des milliers d'hectares de forêts, "n'est pas maîtrisé, on va continuer le travail sur les lisières pour le considérer maintenu dans son enveloppe, c'est une journée pour stabiliser", a indiqué à l'AFP le commandant Florent Dossetti des pompiers du Var.
Les pompiers vont notamment poser "une barrière" de produits retardants, avec les avions Dash et les troupes au sol, sur les lisières "du feu qui sont soumises à un risque de reprise avec le vent d'ouest", attendu en fin d'après-midi, mais surtout dimanche, a-t-il précisé.
Les effectifs mobilisés ont toutefois été réduits, passant de 1.200 à 800 samedi. Les renforts des départements méditerranéens comme les Bouches-du-Rhône ou les Alpes-Maritimes, "qui vont être soumis au risque de feux de forêts cet après-midi et demain" ont regagné leurs zones, a précisé M. Dossetti.
"On veut faire passer un message à la population: en cas de reprise, on pourrait être soumis à la même virulence qu'on a connu les jours précédents", a insisté le commandant. "Petit à petit, on va revenir à la normale mais on a encore plusieurs jours de travail", a-t-il insisté.
Parti d'une aire d'autoroute dans des circonstances encore indéterminées, le feu le plus important de France cette année a fait deux morts et brûlé 7.100 hectares de forêt, de vignes et de garrigues, dévastant notamment près de la moitié de la Réserve nationale naturelle de la plaine des Maures, un havre de biodiversité.
Plusieurs pays méditerranéens, d'Israël à l'Espagne, en passant par la Turquie, la Grèce ou le Maroc, ont été touchés par de graves incendies de forêt cet été, parfois très meurtriers comme en Algérie.
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