L'enquête Ifop publiée cette semaine montre une population partagée : 50 % s'opposent au mouvement anti-passe sanitaire qui prépare son sixième week-end de mobilisation. Mais 34 % l'approuvent et 16 % restent indifférents. Le mouvement anti-passe est lui-même divers selon les régions et divisé en courants. D'après l'historien Sylvain Boulouque, les uns, plutôt de gauche, sont hostiles au passe mais favorables au vaccin tandis que les autres, plutôt libéraux, sont hostiles au vaccin au nom du principe “mon corps, mon choix”. Pendant ce temps, la loi sanitaire entre théoriquement dans sa phase d'application stricte : notamment le passe obligatoire dans au moins 126 centres commerciaux et magasins de plus de 20 000 m2. Mais cette décision dépend des préfets, et la loi leur commande de respecter "l'accès des personnes aux biens et services de première nécessité ainsi qu'aux moyens de transport". A l'heure actuelle le taux d'incidence national du Covid le plus élevé touche les non vaccinés : et les Français de 20-29 ans diffusent le virus auprès des 40 ans.
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