Disparu, le navire renaît aujourd’hui dans l’atelier du Musée maritime de Rouen. “C’est une reproduction à l’identique, à l’échelle un quart. Elle est faite en chêne et en résineux, les essences utilisées à l’époque”, explique Patrice Mabire, charpentier de marine.
Techniques d’autrefois
La tâche est ardue : au XVIe siècle, les plans de bateaux n’existaient pas ! L’équipe s’aide des conseils d’un chercheur du Musée de la Marine de Paris, spécialiste des constructions maritimes de ce siècle, et de ceux de l’historien du Musée Maritime. “C’est un navire conçu pour la découverte, avec une structure légère. La Dauphine était ventrue, comme ces caravelles sur lesquelles Christophe Colomb s’était embarqué, une trentaine d’années auparavant.”
Grâce à des études menées sur un bateau de pêche de la même période, Patrice Mabire dispose de quelques techniques de construction. A partir de contrats, indiquant combien d’hommes et quelle quantité de vivres étaient à bord,il en a déduit les proportions. Un travail de charpentier qui flirte avec celui d’historien.
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