En 1541, Nicolas le Valois d'Escoville meurt d'une crise d'apoplexie dans son hôtel particulier du même nom. Depuis sa brutale disparition, les rumeurs disent qu'il hante les lieux et qu'il est possible d'entendre son rire dans les couloirs du bâtiment, qui abrite aujourd'hui l'Office de Tourisme de Caen. Le décor est planté. C'est ainsi que débute la visite des petits mystères de Caen. Lucille Clementin sera votre guide. Cette Caennaise en BTS tourisme croit aux esprits et aime les émissions sur le paranormal. Elle a décroché un job d'été original. Celui de raconter des histoires qui font peur dans les rues du centre-ville. Suivez-la.
Caen comme vous ne l'avez jamais vu
Lucille demande de se mettre dans la peau d'un condamné à mort. Commence alors une marche funeste jusqu'à la place Saint-Sauveur, anciennement place du Pilori. Là où avaient lieu les exécutions publiques. Déceler les mystères de Caen a été le travail de fourmi d'Anne Perchey. La fondatrice de l'entreprise de Petits meurtres entre amis a enquêté et a fouillé les archives de la ville et de l'Église. Et elle a découvert de nombreuses histoires croustillantes. Sous vos pieds, quand vous sirotez un verre place Saint-Sauveur, se trouve un cimetière de nouveau né et rue Arcisse de Caumont un poltergeist (ou esprit frappeur) a posé ses valises. Le groupe est entièrement composé de Caennais qui pensaient bien connaître la ville. Les langues se délient pendant la visite. Quelques visiteurs se remémorent leurs premières frayeurs dans la cour d'école au sujet de la Dame blanche du CHU. D'autres évoquent leur attrait pour les histoires de fantôme. Et certains se questionnent sur la folie humaine. Car oui, la visite est faite pour frissonner mais aussi pour tenter de comprendre ce qui se cache derrière ces légendes urbaines. Des maux de la société au contexte historique, toutes les hypothèses y passent.
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