Chaque jour, le service de virologie du CHU de Caen reçoit entre 100 et 400 tests PCR à analyser. "Dès l'apparition du virus en mars dernier, nous avons adapté nos techniques et matériels au séquençage", explique Mériadeg Le Gouil, écologue et virologue au CHU. Une activité accrue avec l'arrivée des variants. "Ces mutations du virus ne changent pas grand-chose par rapport à ce qu'on avait déjà mis en place", poursuit le spécialiste. Désormais, une attention particulière est développée quant à la position des variants sur le génome d'un patient, c'est-à-dire sur l'ensemble de ses chromosomes et gènes. Pour les détecter, plusieurs étapes sont nécessaires. Si un test PCR est positif, un prélèvement est effectué et ensuite soumis à un séquençage. "Nous réalisons ensuite une analyse bio-informatique du résultat pour déterminer quel variant est présent dans le génome. Pour un patient, près d'un Giga de données sont enregistrées", continue-t-il. Les analyses peuvent varier entre deux jours et deux semaines, "en fonction de l'urgence du cas", conclut-il.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.