"Nous sommes en contact avec notamment un des repreneurs possibles." En déplacement à Rouen jeudi 18 février, la ministre déléguée à l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, a indiqué qu'une "plateforme commune de propositions pour un investisseur" est en place avec la Région Normandie et la Métropole de Rouen, "pour essayer de mettre en avant tous les atouts" de la Chapelle Darblay.
"Plus de 300 contacts ont été pris depuis la fermeture de la papeterie", rappelle le préfet de la Seine-Maritime, Pierre-André Durand. Pour ne pas "mettre en danger une solution de reprise", la date butoir du 30 juin prochain, qui avait été fixée par le groupe finlandais UPM, n'est plus en vigueur. Ce point "est sécurisé", ajoute la ministre.
Des opportunités locales
L'axe Seine est "un territoire qui a été confronté à des difficultés", poursuit Agnès Pannier-Runacher à propos de la Chapelle Darblay, mais aussi de l'usine Vallourec à Déville-lès-Rouen. Il y a également "des opportunités" sur ce territoire, précise la ministre, en venant constater la mise en œuvre du plan de relance auprès de neuf projets industriels de l'axe Seine.
13 millions d'euros sont investis par l'État dans le cadre du plan de relance pour le territoire. "Lorsqu'on regarde au total, en termes d'emploi, on parle de 9 000 emplois confortés et de 900 emplois créés", conclut la ministre déléguée à l'Industrie.
Agnès Pannier-Runacher
Après une matinée à Rouen, elle poursuivit son déplacement en Seine-Maritime dans l'après-midi, à l'usine Ferrero de Villers-Écalles, puis avec une rencontre de membres de la Convention citoyenne pour le climat.
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