Le mot-clé #JeSuisRestaurateur s'affiche en lettres capitales. Vendredi 22 janvier, Cédric Jameta-Carpentier s'est imprimé une pancarte pour crier son ras-le-bol et menacer de rouvrir son restaurant lundi 1er février, malgré l'interdiction en vigueur depuis fin octobre.
Cédric Jameta-Carpentier
"Je voulais marquer les esprits"
"On est en train de s'enfoncer. Je suis arrivé à un point où il fallait faire quelque chose pour marquer les esprits", raconte ce restaurateur du Havre, coassocié du Diapason, rue Bernardin de Saint-Pierre. Son message suscite rapidement de nombreuses réactions, notamment parmi sa clientèle. "Il y a e des mots forts. Beaucoup m'ont dit : 'on est prêts à venir, on paiera 135€ d'amende.' Je trouve ça extraordinaire" poursuit le restaurateur, pour qui cet acte de désobéissance civile constitue "un appel à l'aide". Cédric Jameta-Carpentier attend une date de reprise ferme et définitive. "Pour le moment, ma banque me dit OK, mais je ne sais pas si elle sera là sur le long terme. C'est bien que l'État nous aide, mais je veux gagner mon argent moi-même, avec ma sueur…", poursuit-il.
Cédric Jameta-Carpentier
Samedi soir, Cédric a posté une lettre ouverte à ses clients sur la page Facebook du restaurant. Il explique renoncer à ouvrir, "face à l'absence de solidarité entre restaurateurs" et aux risques encourus. Et de conclure : "Le Diapason restera fermé et muet, mais nos cœurs restent ouverts et espèrent bientôt des jours meilleurs".
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Bonjour' courage à vous' si tout les Restos pouvez faire la même chose cela serait ideal' ce n'est pas pire que 30 enfants à la cantine' avec vous
On ne peut pas soutenir l'inconscient sans apporter de solution en contrepartie pour éviter la propagation du virus.
CQFD