Un homme de 22 ans a été condamné, lundi 4 janvier, en comparution immédiate au Havre, à deux ans de prison ferme pour des tirs de mortiers d'artifice le jeudi 24 décembre, sur une gendarmerie. Le prévenu s'est aussi vu révoquer un sursis avec mise à l'épreuve de quatre mois, a précisé le procureur de la République du Havre, Bruno Dieudonné.
Deux tirs de mortiers
Le tribunal a condamné cet homme pour "violences volontaires avec armes en récidive et tentative de destruction volontaire de la gendarmerie par une substance explosive", à la suite de tirs sur la gendarmerie. Il l'a en revanche relaxé pour tentative de dégradation du véhicule d'un gendarme.
Le jeudi 24 décembre, la gendarmerie avait été visée par "au moins deux tirs de mortiers" d'artifice, alors qu'un véhicule passait devant la caserne de gendarmes mobiles du quartier de Caucriauville au Havre, avec trois personnes à l'intérieur, dont une était sortie par le toit ouvrant, avait expliqué le procureur adjoint du Havre, Cyrille Fournier.
Un gendarme de 30 ans qui, au moment des tirs, sortait en civil de la caserne avec son épouse à bord d'un véhicule a porté plainte, avait ajouté le magistrat.
Poursuite de l'enquête
"Selon les déclarations du gendarme, le tireur a visé le véhicule, mais sans que le mortier ne parte. Le gendarme dit qu'un mortier est passé au-dessus du véhicule mais l'enregistrement vidéo n'a pas permis de le vérifier", avait aussi indiqué Cyrille Fournier.
Le véhicule d'où sont partis les tirs avait pu être identifié et le conducteur avait été placé en garde à vue le mardi 29 décembre, selon le parquet. Les deux autres occupants du véhicule n'ont pas été identifiés à ce stade, "mais l'enquête se poursuit", selon Bruno Dieudonné.
Avec AFP.
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