Les violences intrafamiliales sont une vraie préoccupation depuis le début de la crise sanitaire et le premier confinement. Les chiffres semblent en forte augmentation. Au Havre, l'association d'aide aux victimes Avre 76 a constaté une hausse de 140 % de ses appels sur un an. Fin octobre, l'association a déjà reçu plus de 600 appels.
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Pascale Guérard-Berquer, la présidente, constate que sur les quinze premiers jours du premier confinement, les appels ont cessé. La mise en place de permanences téléphoniques sept jours sur sept et de relais dans les grandes surfaces a fait flamber le nombre d'appels. "Des femmes ont eu accès plus facilement aux numéros de téléphone des associations."
Pascale Guérard-Berquer, présidente Avre 76.
Le constat est le même pendant ce reconfinement, même si les violences contre les enfants sont moins fréquentes que lors du premier confinement (certainement grâce à la scolarisation). "Le confinement cristallise des situations déjà tendues. La victime peut plus difficilement s'extraire du domicile et de la violence." Pascale Guérard-Berquer se félicite d'acteurs locaux qui agissent dans le même sens. "Il manque encore de logements pour accueillir les victimes, mais des projets sont en cours. Ça va dans le bon sens."
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