M B a l’habitude de faire ses courses au centre commercial du Bois Cany, au Grand-Quevilly. Le 11 décembre 2010, il rencontre un copain, H B. Les deux hommes discutent ; le premier propose au second de se retrouver quelques heures plus tard sur le parking d’une supérette.
Le copain arrive en scooter. Les deux hommes se munissent de casques et cagoules ainsi que d’une bombe lacrymogène. Puis ils prennent la direction du centre commercial. A 19h45, le vigile de l’hypermarché du Bois Cany se rend à la station service. Il ferme les barrières qui protègent les bonbonnes de gaz pendant que l’hôtesse de la station ferme sa caisse. Numéraires et chèques sont directement transmis à la direction de l’hypermarché.
Mauvaise pioche
L’employée quitte ensuite son poste de travail, escortée par le vigile. Alors qu’ils s’avancent vers le magasin, le scooter vient vers eux. Le passager, M. B, descend et gaze le vigile. "Donnez-moi la caisse”, demande-t-il à la femme. L’homme réitère sa question puis tente de lui arracher son sac à main. Elle résiste : "Laissez-moi ! Lâchez-moi !" Il l’attrape et la traîne au sol sur cinq à six mètres.
Le mari d’une autre employée intervient et parvient à attraper M B. H B, lui, prend la fuite. Un peu plus loin, à Petit-Couronne, il brûle scooter et casque avant de disparaître. Une semaine plus tard, il revient à Rouen mais ne sera arrêté qu’au mois d’avril suivant. L’acolyte, emprisonné, avait fini par le dénoncer.
La vigile et l’hôtesse ont été particulièrement marquées par l’agression. Le 12 septembre dernier, seule la femme est venue témoigner du choc psychologique subi devant le tribunal correctionnel de Rouen. Celui-ci a condamné les prévenus à des peines allant de 3 ans de prison dont 18 mois avec sursis à 18 mois dont 9 mois avec sursis.
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