Ils ne sont pas plus avancés, le mercredi 27 mai, après une première réunion avec la direction centrale du groupe. Alors que Renault prévoit un plan de deux milliards d'euros d'économie, les rumeurs de suppressions de postes et de fermetures de sites sont toujours bien présentes dans les esprits des salariés. "C'est demain qu'il devrait y avoir des annonces sur ce plan, dans une nouvelle réunion à partir de 18 h 30. Pour l'instant, tout ce que l'on sait, on l'apprend dans les médias car la direction centrale de Renault n'a pas dit un seul mot, regrette Pascal Le Manach, représentant du personnel dans l'usine de Cléon. Je pense que demain on en saura un peu plus, mais la direction prend son temps et sort les infos au compte-gouttes."
Des rumeurs de suppressions de postes
Si, pour le moment, le site de la métropole rouennaise n'est pas concerné par les rumeurs de fermeture, au contraire de l'usine Alpine de Dieppe, Pascal Le Manach n'imagine pas passer entre les gouttes : "Il ne faut pas croire qu'on ne peut pas être touché par les suppressions d'emplois, même après les annonces du président." Une inquiétude que partage Frédéric Marche, le maire de Cléon, dont les recettes fiscales dépendent en partie de l'usine qui occupe plus d'un quart du territoire communal : "C'est une très bonne chose, cette annonce de relocaliser ici la production d'un moteur électrique, même si j'aurais aussi aimé entendre parler d'hydrogène… Mais il faut savoir l'impact que cela va avoir sur les emplois", précise l'élu, qui craint une automatisation de la production. Comme les milliers de salariés seinomarins du groupe, il prend donc son mal en patience, en attendant des premières annonces qui sont attendues pour la matinée du vendredi 29 mai.
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