Beaucoup de magasins de proximités sont fermés. Les clients fuient les grandes surfaces, de peur d'y être contaminés. Beaucoup de marchés de centre-ville ont été interdits. Un grand nombre de consommateurs se sont alors rabattus sur, ou pour certains ont découvert, la vente directe à la ferme.
Par exemple, il y a tout juste un an, en avril 2019, Aurélien Manoury, 29 ans, a ouvert une boutique de vente de viande sur la Ferme des Manets, à Semallé, dans la périphérie nord d'Alençon, où son père produit 1 200 bovins par an, dont 800 pour l'exportation, sur 480 hectares. "Les gens veulent savoir d'où vient ce qu'ils mangent, ils veulent de la proximité et donner le meilleur à leurs enfants", explique le jeune boucher. Depuis le début du confinement à la mi-mars, cette boucherie-charcuterie à la ferme arrive difficilement à satisfaire tous ses clients : plus de 500 désormais chaque semaine, avec forcément parfois une longue file d'attente. À tel point que "la boutique a augmenté ses horaires et jours d'ouverture et qu'en renfort, elle recrute un boucher expérimenté", explique Aurélien Manoury.
Ecoutez ici Aurélien Manoury.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.