Dénoncer la marchandisation du corps. Voici ce que souhaite faire l'artiste Eisa Jocson, à travers sa représentation : Macho dancer samedi 21 mars à 17 h 30 au Centre Chorégraphique National de Caen Normandie. La performeuse philippine s'empare avec justesse d'une danse lascive d'homme, généralement interprétée dans les night-clubs pour un public d'hommes et de femmes. En effet, l'artiste considère que la marchandisation du corps le réduit à n'être plus qu'objet sexuel. L'artiste Eisa Jocson montre également comment le contexte socio-culturel et économique interfère dans la modélisation des corps.
L'artiste expose la politique du corps dans l'industrie des services et du divertissement. Et ce, telle qu'elle est perçue par le regard socioéconomique des Philippines, son pays d'origine. Eisa Jocson étudie les mouvements du corps et les conditions qui le font bouger, qu'il s'agisse de la mobilité sociale ou des déplacements hors de son pays à travers le travail des migrants.
(Tarifs : 10 euros, informations : 02 31 46 27 29).
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