Désormais qualifiée de pandémie par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la crise du coronavirus a déjà touché plus de 12 000 personnes en Italie. Le mercredi 11 mars, le Premier ministre italien a décidé de fermer les commerces, hormis ceux de la distribution alimentaire et de la santé. Cela chamboule le quotidien d'institutrice de Claudia Jacques, Calvadosienne originaire de Bretteville-sur-Odon près de Caen.
Du télétravail pour les élèves
Elle vit avec son mari italien à Parme, dans le nord du pays depuis 1991. "On est obligés de travailler de la maison. J'envoie des exercices aux élèves, des quiz, des cours par visioconférence avec des petits groupes, explique-t-elle. C'est beaucoup plus stressant car on doit gérer la technique et le contenu. On n'est pas formés pour faire tout ça, on nage un peu." L'ensemble de sa vie sociale est aussi impacté par le Covid-19 : "On ne croise pas grand monde dans la rue", avant de relativiser : "On va faire nos courses au supermarché qui est à cinq minutes à pied. J'ai un peu d'appréhension, mais je ne m'empêche pas de sortir par peur d'être malade", raconte Filippo Cabassa, son mari.
Témoignage de Claudia Jacques
Témoignage de Filippo Cabassa, son mari
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