Marie-Caroline Schürr (interview de Jean-Luc Lefrançois)
Marie-Caroline Schürr est une jeune enseignante, qui fonce à plein dans la vie, malgré son handicap.
"Je savais que le parcours d'entrée dans l'Éducation nationale serait semé d'embûches du fait de mon handicap." Marie-Caroline Schürr a tenu bon, persuadée au fond d'elle-même que sa voie était là, dans l'enseignement. Très attachée à ses élèves (actuellement deux classes de première et une classe de seconde), elle aime "être là pour chacun d'entre eux, sans en oublier aucun. C'est la façon que j'ai trouvée de pouvoir me donner".
Et l'autorité, si souvent chahutée et mise à mal dans les lycées ?
Jeune diplômée en poste seulement depuis dix-huit mois, Marie-Caroline Schürr a rarement besoin d'élever la voix, comme si sa vulnérabilité physique faisait d'emblée taire les débordements les plus difficiles, comme si sa force morale suscitait l'admiration et le respect de ses élèves… On y croit sans hésiter, tant la jeune femme, timide de prime abord, semble être forgée d'acier à l'intérieur.
Portée par l'amitié
"Lorsque des amis me prêtent leurs bras pour accomplir les gestes du quotidien, le superficiel tombe tout de suite. Eux comme moi, nous sommes alors obligés d'être vrais et non de paraître. De là naît une grande amitié." Comme elle s'abandonne entre les mains de ceux qui la soignent, Marie-Caroline Schürr choisit aussi la confiance en Dieu comme moteur de sa vie. À Lourdes, où elle se rend chaque année pour le pèlerinage national des malades, elle fait le plein de grâces. "C'est mon roc pour l'année. Oser la confiance, voilà mon secret", ajoute Marie-Caroline.
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