C'est une victoire pour les salariés inquiets face à la présence d'amiante sur leur lieu de travail. Un plan d'actions responsable a été validé le mardi 25 février après-midi par la direction de Naval Group, pour éliminer et nettoyer certains matériels sortant du hangar de stockage et de transit (Magasin Sud) et de l'atelier de production (Roquebert), fermé depuis le matin même, dont le toit est en fibrociment. "En attendant, les 200 collaborateurs impactés par cette fermeture bénéficient d'un repositionnement dans d'autres zones de travail du site" précise le groupe. La direction prévoit l'élimination d'une dizaine de toitures de ce type d'ici les prochaines années, soit un investissement de 3 millions d'euros. Les opérations commenceront au début du printemps. Cette décision vient à la suite d'un droit de retrait exprimé par 45 salariés le lundi matin lors d'un Conseil social et économique extraordinaire entre la direction, les élus des organisations syndicales et l'inspection du travail, qui a plaidé pour l'alerte lancée par les salariés depuis des mois. Et pour cause, la CGT avait entrepris au mois de décembre de faire ses propres prélèvements sur des surfaces (et non dans l'air), avec une lingette, sur six différents endroits du site, après que des analyses atmosphériques à la mi-octobre ont révélé une présence d'amiante supérieure à la norme.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.