"Nous avons beaucoup d'alertes. C'est tout à fait normal car l'épidémie est à nos portes. Nous nous préparons, nous préparons l'ensemble des dispositifs de veille sanitaire et d'intervention, en ville comme à l'hôpital, dans l'hypothèse où l'épidémie viendrait", a affirmé M. Véran.
"Nous sommes dans l'anticipation, dans l'adaptation", a-t-il ajouté.
"L'épidémie, a-t-il expliqué, c'est quand vous dites: le virus circule on n'arrivera pas à l'enrayer, c'est quand vous dites: on n'identifie pas tous les malades...". "Là, nous sommes au stade avant l'épidémie", a-t-il dit.
En Italie, a fait remarquer M. Véran, "il y a deux localisations géographiques au sein desquelles on trouve la quasi totalité des malades aujourd'hui. Il n'y a pas de trace de virus circulant en dehors de ces zones". Ainsi, a-t-il poursuivi, "à Rome, il n'y a pas aujourd'hui de malade, ce n'est pas une zone qui est considérée en situation d'alerte sanitaire".
Le ministre de la Santé doit rencontrer ses collègues européens à Rome dans la journée.
"On ne ferme pas les frontières car ça n'aurait pas de sens. A ce stade, il n'y a pas lieu d'envisager la fermeture des frontières", a par ailleurs indiqué M. Véran.
"Il n'y a aucun argument scientifique et médical aujourd'hui qui nous conduise à arrêter des événements collectifs" comme le match de Ligue des champions, prévu mercredi entre Lyon et la Juventus de Turin.
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