À Bolbec le 8 décembre 2016, les pompiers et les services de police sont appelés par les résidents d'un immeuble dont les murs, fissurés de longue date, menacent de s'écrouler. Plusieurs camions de pompiers procèdent à l'évacuation des lieux et le prévenu, policier, est également sur place pour aider à la mission d'évacuation. Si tous les résidents concernés se plient à l'injonction de quitter leurs appartements, un refuse catégoriquement, prétextant un handicap physique et la présence d'animaux chez lui. Le prévenu l'empoigne, le ceinture et le plaque contre le mur avant d'enfoncer la porte de l'appartement d'un coup de pied. Dans l'altercation, le mis en cause affirme avoir agi devant un homme récalcitrant, insultant et agressif.
Un policier vexé
Arborant fièrement sa plaque de police, le prévenu se conforte dans son bon droit d'agir dans la légalité. "Je répondais aux instructions", dit-il à la barre, arguant du fait qu'il craignait d'être agressé. La victime dépose plainte après avoir été reçue aux urgences de l'hôpital où l'on constate des douleurs cervicales et des hématomes. Dans ses réquisitions, le procureur de la République fait état d'un profil positif du prévenu et demande une dispense de peine. Pour sa défense, la relaxe semble "une solution juste". Le tribunal rendra son délibéré de cette affaire le 20 janvier 2020.
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