L'Association départementale des maires (ADM) de Seine-Maritime tient, samedi 7 décembre, sa dernière assemblée générale à Rouen avant les élections municipales de mars 2020. Son président, Denis Merville, veut retenir une mandature "particulièrement difficile".
Perte de compétences
Sur ces six dernières années, il retient les réformes créant les métropoles, modifiant les cantons ou touchant les finances locales dont la suppression de la taxe d'habitation et la baisse de 30 % des dotations de l'État durant le mandat de François Hollande. Malgré tout, être maire "reste le plus beau des mandats, souligne Denis Merville. "À condition d'avoir encore des compétences", ajoute-t-il alors que les sujets de l'urbanisme ou de la voirie sont confiés aux intercommunalités. "Souvent, il ne nous reste plus que les écoles ou l'entretien de la chaussée", regrette le président de l'ADM, rejoint par le trésorier, Yvon Pesquet.
Les élections municipales sont d'ailleurs touchées par ce contexte puisque, selon l'estimation de l'association, moins de 50 % des maires de Seine-Maritime se représenteront pour un nouveau mandat. "Trouver un successeur n'est pas toujours évident, poursuit Yvon Pesquet. Alors que le mieux, dans cette situation, est de préparer l'avenir au plus tôt avec son successeur."
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