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Rouen. Deux prévenus relaxés d'accusations de violences sur leur enfant mineur

Les deux prévenus cités à comparaître, lundi 6 mai 2019 devant le tribunal correctionnel de Rouen (Seine-Maritime) sont accusés de non dénonciation de mauvais traitements et violences sur leur enfant mineur de moins de quinze ans. 

Rouen. Deux prévenus relaxés d'accusations de violences sur leur enfant mineur
Les parents violents sont relaxés - Tendance Ouest Rouen

C'est en juillet 2017 que le centre Hospitalier de Caen envoie un signalement au Conseil départemental pour évoquer l'hospitalisation du fils cadet d'une fratrie de deux enfants. Le comportement du jeune enfant est en effet particulièrement inquiétant, émaillé de crises d'hystérie et de convulsions. On apprend bientôt qu'il est victime de l'attitude violente de son père qui le frappe régulièrement à coups de ceinturon et de coups au corps. Les choses pourraient en rester là en attendant qu'une enquête entérine les dires de l'enfant mais, en septembre 2017, celui ci est à nouveau hospitalisé à Rouen, incontrôlable et victime de crises d'agitation soudaine, au point de se mettre en danger. Là encore, l'enfant réitère ses propos quant à la violence de son père. Cette fois, les parents sont convoqués et entendus: "il nous pousse à bout", dit le père.

Des enfants ingérables

Les grand-parents sont également entendus et ils confirment le comportement turbulent des enfants, lesquels se livrent eux mêmes à une compétition "fratricide", selon l'expression du père qui les voit se bagarrer souvent, "alors papa tape", disent-ils en audition. Pour la prévenue, mère des enfants, "oui, il y a eu des coups pour les calmer", mais elle les a acceptés. Des examens médicaux ne révèlent pourtant pas de preuves tangibles de violence. En revanche, le fils cadet a été diagnostiqué précoce et psychologiquement fragile. Les parents disent ne plus savoir quoi faire et affirment que les violences dénoncées ne résultent pas d'une nature agressive. Les prévenus sont très bien intégrés socialement et c'est au cours d'une mutation en Guyane que les faits, qui s'étalent du 9 mars 2014 au 18 juillet 2017, ont été perpétrés. Un administrateur ad hoc du Conseil départemental représentant la partie civile insiste sur "les violences qui ont réellement existé". Le ministère public considère que les deux prévenus "doivent faire leur introspection". La défense estime que "la cellule familiale doit être préservée". Après délibération, le tribunal décide de relaxer conjointement les deux prévenus.       

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