• Replay
  • Horoscope
  • Emploi
  • Météo
  • Info trafic
  • Journaux
  • Agenda des sorties
  • Résultats sportifs
  • Pronostics
  • Petites annonces
  • Newsletter
  • Notification
  • Reporter
  • Actu
    • Faits divers
    • Santé
    • Education
    • Environnement
    • Agriculture-Pêche
    • Patrimoine-Tourisme
    • Politique
    • Economie
    • Société
    • People Buzz Insolite
    • France Monde
  • Radio
    • Programmes
    • Fréquences
    • Les équipes
    • Musique
    • Concerts Live
    • Cadeaux
    • C'était quoi ?
    • Podcasts
  • Sports
    • Football
    • Basket
    • Handball
    • Hockey
    • Rugby
    • Multisport
    • Sport Event
  • Loisirs
    • Concerts
    • Cinéma
    • Théâtre
    • Expositions
    • Foires et salons
    • Livres
    • Restaurants
  • Vidéos
  • Podcasts
  • Écouter nos radios
  • OU

    Mot de passe oublié ?

    Vous n'avez pas encore de compte ?
    S'inscrire

  • Normandie
Un lycée et un collège fermés après des cas de Covid-19
Un lycée et un collège fermés après des cas de Covid-19
Après le drame, le père des deux frères disparus en mer témoigne
Après le drame, le père des deux frères disparus en mer témoigne
L'affaire Duhamel sème le trouble dans Paris
L'affaire Duhamel sème le trouble dans Paris
Homicide d'une apprentie coiffeuse : son ancien compagnon s'est rendu à la police
Homicide d'une apprentie coiffeuse : son ancien compagnon s'est rendu à la police
Il transforme sa poubelle en radar pour faire ralentir les voitures
Il transforme sa poubelle en radar pour faire ralentir les voitures
Un homme tué de plusieurs coups de couteau
Un homme tué de plusieurs coups de couteau
Miss France : Amandine Petit de retour dans le Calvados
Miss France : Amandine Petit de retour dans le Calvados
"Je voulais me protéger pour pouvoir rendre visite à ma femme en EHPAD"
"Je voulais me protéger pour pouvoir rendre visite à ma femme en EHPAD"
La 20e édition du festival Papillons de Nuit encore reportée
La 20e édition du festival Papillons de Nuit encore reportée
Une grosse inondation dans la chocolaterie Cémoi
Une grosse inondation dans la chocolaterie Cémoi
Université : cours et Covid-19, la difficile équation
Université : cours et Covid-19, la difficile équation
L'assassin présumé de l'apprentie coiffeuse a été écroué
L'assassin présumé de l'apprentie coiffeuse a été écroué
Appel à témoins : un homme porté disparu et recherché
Appel à témoins : un homme porté disparu et recherché
Le Domaine Saint Clair, seul nouvel étoilé de Normandie au Michelin
Le Domaine Saint Clair, seul nouvel étoilé de Normandie au Michelin
Covid-19 : les indicateurs de circulation du virus continuent de croître
Covid-19 : les indicateurs de circulation du virus continuent de croître
  1. Accueil
  2. France Monde

Sous les décombres de la Ghouta, les secouristes syriens retrouvent des proches

Un bombardement après l'autre, sans relâche, Samir Salim extrait des femmes et enfants de tous âges des décombres. Mais dans ce fief rebelle de la Ghouta orientale, jamais ce secouriste syrien n'aurait imaginé retrouver le corps sans vie de sa mère.

Sous les décombres de la Ghouta, les secouristes syriens retrouvent des proches

Samir Salim, un secouriste syrien des Casques blancs dans la Ghouta orientale, assis sur les décombre de sa maison à Madira, le 12 février 2018 © ABDULMONAM EASSA [AFP]

Publié le 14 février 2018 à 09h55

Par Tendance Ouest

"Elle était très fière de nous et de notre engagement", lâche M. Salim, les larmes aux yeux, alors que l'enclave rebelle, en périphérie Est de Damas, est quotidiennement la cible de frappes aériennes et de tirs d'artillerie meurtriers du régime syrien.

Et pour M. Salim et ses trois frères, qui font partie des Casques blancs --la défense civile en territoire rebelle--, c'est le même scénario qui se répète tous les jours.

Avec chaque bombardement, des immeubles résidentiels s'effondrent sur leurs habitants. Les secouristes se précipitent pour évacuer les blessés et extraire les corps des décombres.

Jeudi, la maison des quatre frères a été touchée par un raid aérien, lors d'une semaine particulièrement sanglante pour la Ghouta orientale: en cinq jour, le déluge de feu du régime a fait plus de 250 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Parmi les victimes, la mère octogénaire de M. Samir, installée dans la localité de Madira.

Sur une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux, la vieille femme apparaît coincée sous un plafond qui s'est effondré, son foulard noir et son manteau gris couverts de poussière, la main ensanglantée et les yeux fermés.

On peut entendre son fils pleurer, alors qu'il réclame des renforts par talkie-walkie. "Dieu ait ton âme, maman", lâche le quadragénaire à la barbe grisonnante.

En regardant une nouvelle fois la vidéo sur son portable, le secouriste ne peut retenir ses larmes.

Hurlements

Ce jour-là, M. Samir, avait été dépêché vers la localité de Misraba, pour aider les victimes d'un raid, quand il a entendu le grondement d'une nouvelle frappe et s'est précipité vers Madira.

"Je me suis retrouvé devant ma maison, il y avait de la poussière partout. Je suis resté une minute figé, avant de réaliser que le raid avait touché mon domicile", explique-t-il.

"Je ne m'attendais pas à retrouver des survivants", ajoute le secouriste, assis sur les décombres de ce qui était autrefois sa maison, son casque blanc sur la tête.

Pourtant, ce jour-là, il va réussir à sauver son neveu de 23 jours, Samer, son père et sa belle-soeur.

Saïd al-Masri, un autre secouriste dans la localité de Saqba, a lui réussi à sauver son nouveau-né de trois mois, Yehia, coincé sous les décombres de leur domicile. Mais il a perdu son cousin.

"Comme d'habitude, on s'est dirigé sur le site du raid. Toutes les maisons étaient au sol", se souvient le volontaire, bonnet noir enfoncé sur la tête.

Les cris de sa femme vont le sortir de sa stupeur. "Elle hurlait +Yehia a été blessé+", poursuit le jeune homme au visage rond, assis sur un lit étroit dans sa maison plongée dans la pénombre.

Il pointe du doigt des taches de sang sur l'oreiller. "Je l'ai trouvé ici, je l'ai pris et j'ai couru avec lui jusqu'à l'hôpital. Il était blessé à la tête et au visage", ajoute-t-il.

Emmitouflé dans une marinière, son bébé est installé sur ses genoux. Sur sa joue joufflue, un pansement.

'J'ai compris la souffrance'

Assiégés depuis 2013 par les forces du régime, les 400.000 habitants de la Ghouta subissent au quotidien de graves pénuries de nourriture et de médicaments.

L'ONU réclame une trêve humanitaire d'un mois dans toute la Syrie en guerre, pour pouvoir distribuer des aides et évacuer les blessés graves.

Dans un hôpital de Jisrine, l'infirmier Malek Abou Jaber ausculte des enfants, certains blessés au visage, d'autres un plâtre au bras.

Il s'interrompt et s'installe sur un lit: lui aussi a besoin de soins.

"Je rentrais à la maison, j'ai senti un souffle chaud et j'ai été projeté en arrière. J'ai vu le sang couler de mon ventre", se souvient l'infirmier de 20 ans.

Son collègue arrive, il remonte son pull-over beige et son uniforme bleu nuit, dévoilant une impressionnante cicatrice sur son abdomen.

"J'ai compris ce que ressentent les blessés tous les jours. J'ai senti l'aiguille que je plante dans leur blessure, leur souffrance", confie-t-il.

Mais avec l'intensité des violences la semaine dernière, il a dû reprendre le travail: "on ne peut pas souffler, les blessés arrivent matin et soir, la pression est énorme".

A LIRE AUSSI.

En Syrie, l'impuissance des secouristes et des médecins sous les raids dans la Ghouta

Près de 25 civils tués dans des bombardements près de Damas

Mort et dévastation au 5e jour de raids du régime syrien sur un fief rebelle

En Syrie, des écoliers fauchés par un tir d'obus du régime

En Syrie, des écoliers fauchés par un tir d'obus du régime

Galerie photos

Samir Salim, un secouriste syrien des Casques blancs dans la Ghouta, a perdu sa mère dans un bombardement du régime, le 12 février 2018
Samir Salim, un secouriste syrien des Casques blancs dans la Ghouta, a perdu sa mère dans un bombardement du régime, le 12 février 2018© ABDULMONAM EASSA [AFP]
Saïd al-Masri, un secouriste dans la localité syrienne de Saqba dans la Ghouta orientale, avec son bébé de trois mois qu'il a sauvé sous les décombres, le 12 février 2018
Saïd al-Masri, un secouriste dans la localité syrienne de Saqba dans la Ghouta orientale, avec son bébé de trois mois qu'il a sauvé sous les décombres, le 12 février 2018© ABDULMONAM EASSA [AFP]
Samir Salim et ses trois frères, tous secouristes des Casques blancs syriens dans la Ghouta orientale, se tiennent aux côtés d'un de leurs collègues tenant un bébé, à Madira, le 12 février 2018
Samir Salim et ses trois frères, tous secouristes des Casques blancs syriens dans la Ghouta orientale, se tiennent aux côtés d'un de leurs collègues tenant un bébé, à Madira, le 12 février 2018© ABDULMONAM EASSA [AFP]
victimes cible de frappes aériennes casques blancs immeubles résidentiels déluge de feu droits de l'homme foulard noir manteau gris retrouver des survivants bonnet noir taches de sang blessé À la tête pénuries de nourriture souffle chaud uniforme bleu damas samer syrie

TOP FRANCE MONDE

Une explosion due au gaz dévaste une rue de Madrid : au moins trois morts et un disparu
Une explosion due au gaz dévaste une rue de Madrid : au moins trois morts et un disparu
Mondial de hand: les Bleus souffrent encore face à l'Algérie
Mondial de hand: les Bleus souffrent encore face à l'Algérie
Distinguée au Michelin, Claire Vallée, la bonne étoile de la "gastronomie végétale"
Distinguée au Michelin, Claire Vallée, la bonne étoile de la "gastronomie végétale"
Joe Biden investi 46e président des États-Unis
Joe Biden investi 46e président des États-Unis
Dans l'affaire Karachi, "rien ne m'aura été épargné", dit Balladur à son procès
Dans l'affaire Karachi, "rien ne m'aura été épargné", dit Balladur à son procès

CONTENUS SPONSORISES



COMMENTAIRES

LES TOP DE LA SEMAINE

Naufrage au large de Ouistreham. Les corps sans vie des trois marins retrouvés
Naufrage au large de Ouistreham. Les corps sans vie des trois marins retrouvés
Calvados. De la neige attendue au réveil !
Calvados. De la neige attendue au réveil !
Manche. Un lycée et un collège fermés après des cas de Covid-19
Manche. Un lycée et un collège fermés après des cas de Covid-19
Cherbourg-en-Cotentin. Naufrage du Breiz : qui étaient les trois marins-pêcheurs ?
Cherbourg-en-Cotentin. Naufrage du Breiz : qui étaient les trois marins-pêcheurs ?
Près de Vire. Un homme interpellé après une course-poursuite sur presque 30 km !
Près de Vire. Un homme interpellé après une course-poursuite sur presque 30 km !

FRANCE MONDE

Une explosion due au gaz dévaste une rue de Madrid : au moins trois morts et un disparu
Une explosion due au gaz dévaste une rue de Madrid : au moins trois morts et un disparu
Mondial de hand: les Bleus souffrent encore face à l'Algérie
Mondial de hand: les Bleus souffrent encore face à l'Algérie
Distinguée au Michelin, Claire Vallée, la bonne étoile de la "gastronomie végétale"
Distinguée au Michelin, Claire Vallée, la bonne étoile de la "gastronomie végétale"
Joe Biden investi 46e président des États-Unis
Joe Biden investi 46e président des États-Unis
Dans l'affaire Karachi, "rien ne m'aura été épargné", dit Balladur à son procès
Dans l'affaire Karachi, "rien ne m'aura été épargné", dit Balladur à son procès
  • Qui sommes-nous ?
  • Contact
  • Infos légales
  • Confidentialité
  • Annoncer
  • Diffuser
  • Règlements des jeux
LES SITES ET APPLIS DU GROUPE
  • LA MANCHE LIBRE
  • TENDANCE OUEST
  • LE COURRIER CAUCHOIS
  • NORMANDIE SPORTS
  • REGIE OUEST
  • LA NEWS COMPANY
  • CIPO
© 2018 Tendance Ouest
FLASH INFO
19h07 : Précarité et décrochage scolaire : le ras-le-bol des étudiants 19h01 : Une navette pour emmener les habitants au centre de vaccination 18h54 : Les écologistes "confiants" sur le dossier du contournement Est
En direct
JULIEN DORE
NOUS
NORMANDIE
Webradio
Replay

SELECTIONNER MA ZONE

  • Calvados
  • Eure
  • Manche
  • Orne
  • Seine-Maritime

IDENTIFIEZ-VOUS

OU

Vous n'avez pas encore de compte ?
S'inscrire

S'INSCRIRE

OU

NEWSLETTER

Vous recevrez vos actualités directement par mail

CHOISISSEZ UNE VILLE

SIGNALER UN COMMENTAIRE

Expliquez en quelques lignes votre signalement