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A la barre le prévenu déclare : " Je vais mieux en prison, en liberté, rien ne m'arrête. "

A 26 ans, un individu avait comparu le 9 décembre devant le Tribunal de grande instance de Caen, pour violences, dégradations et outrages. L'affaire avait été renvoyée, une expertise psychiatrique s'étant avérée nécessaire pour le juger.

A la barre le prévenu déclare : " Je vais mieux en prison, en liberté, rien ne m'arrête. "
Le Tribunal de grande instance de Caen au bord de l'Orne. - BJ

Les faits remontent au 10 mai. Une invitation alcoolisée à diner du prévenu chez un couple d'amis se transforme en pugilat catastrophique. En effet, D.L tente d'écraser son hôte avec le frigo, celui-ci lui assenant en retour plusieurs coups de couteau.

Fuyant les lieux, il revient quelque heures plus tard, plus ivre encore, défonçant la porte avec l'intention d'en découdre à nouveau. S'en suit une garde à vue houleuse accompagnée d'insultes bien gratinées.

A la suite d'une expertise psychiatrique, il a comparu mercredi 6 avril devant le Tribunal de grande instance de Caen, pour ces délits. L'homme, sous curatelle renforcée, a déjà été hospitalisé pour épisodes psychotiques (dus à une dépendance à l'héroïne et à la cocaïne). Soigné, il consomme néanmoins régulièrement de l’alcool et du cannabis. Adolescent instable, il est devenu un adulte impulsif et déséquilibré, attiré par la transgression et reconnaissant lui même : « Je vais mieux en prison, en liberté, rien ne m’arrête. »

Il est également jugé pour vols avec effraction, survenus le 1er août, dans plusieurs véhicules stationnés dans le parking « Vinci », place de la Résistance à Caen. Ses explications sont pour le moins surprenantes : « Je devais garder les chiens d'un ami mais j'ai préféré aller faire la fête à Évreux. Il les a récupéré à la fourrière. Il était furax. Il m'a réclamé 400 euros, alors j'étais obligé de le rembourser. »

Comparaissant incarcéré pour 18 mois pour vols de voitures et actes de violence, son casier judiciaire comporte 6 mentions du même genre. En ce qui concerne l'affaire du « frigo », l'individu est condamné à 8 mois de prison ferme pour violence envers son « ami » (celui-ci ayant tout de même 17 mentions sur son casier judiciaire), à 350 euros de préjudice corporel et à 150 euros de dégradations. S'y ajoute 6 mois avec sursis pour outrage à agents assorti de 2 ans de mise à l’épreuve. Reconnu également victime, son « ami » devra lui verser 400 euros de préjudice corporel et 200 euros de préjudice moral. Pour les vols survenus le 1er août, s'y ajoutent 2 mois ferme.

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