Syrienne arrivée dans l'hexagone il y a près de deux ans, la jeune femme, ingénieur, a rapidement créé son association, avec l'envie d'enseigner à ses compatriotes la langue de Molière.
Originaire d'Alep, où elle enseignait le génie civil à l'université, elle n'a pas fui son pays en guerre. « J'ai toujours eu envie de venir en France, pour y faire ma thèse. », raconte-t-elle. Car en plus de dispenser des cours à raison de huit heures par semaine à treize étudiants « qui ont tous leur titre de séjour », précise-t-elle, Fourat Abdalrahim nourrit une envie : participer un jour à la reconstruction de son pays. « Il faudra recycler la pierre des bâtiments détruits, comme un héritage », indique-t-elle. Son ambition : créer un nouveau mortier issu du recyclage de la pierre détruite par les bombardements. « J'ai des échantillons. Il me faudrait un laboratoire pour les tester. », indique-t-elle. La jeune femme est en discussion à ce titre avec l'École supérieure d'ingénieurs des travaux de la construction de Caen.
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