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Bruxelles (AFP). Bruxelles, ville morte, sur le qui-vive dans la crainte d'attentats

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Bruxelles (AFP). Bruxelles, ville morte, sur le qui-vive dans la crainte d'attentats
Des troupes belges patrouillent dans les galeries royales de Saint-Hubert à Bruxelles le 22 novembre 2015 - BELGA/AFP
La Belgique doit décider dimanche après-midi si elle maintient l'alerte maximale à Bruxelles, devenue ville presque morte dans la crainte d'une réplique des attentats de Paris, avec des forces de l'ordre massivement déployées pour traquer les suspects. Dimanche, outre les stations de métros toujours fermées, les places de marchés étaient vides, les musées et les salles de spectacles gardaient porte close. Après une heure de service, seul un couple avait franchi la porte du "Roy d'Espagne", une brasserie médiévale très courue de la Grand-Place. "Un groupe de 140 personnes a appelé hier pour annuler un banquet. A ce rythme, le marché de Noël --qui doit ouvrir vendredi-- va aussi être annulé", s'inquiète Patrick, un garçon de café. Il y a "plusieurs suspects, c'est pourquoi nous avons mis en place une telle concentration de moyens", a expliqué samedi le ministre belge de l'Intérieur, Jan Jambon face à cette décision sans précédent qui paralyse toute l'agglomération de Bruxelles, soit 19 communes. Une nouvelle évaluation de la situation doit être faite et sera suivie par un Conseil national de sécurité, rassemblant les principaux ministres. Il s'agit de décider de rouvrir ou non lundi les lignes de métro, mais aussi écoles, magasins et sites culturels. Le ministre belge de la Justice, Koen Geens, a laissé entendre que le niveau d'alerte serait maintenu tant qu'il n'y aura pas d'avancées significatives mais pas forcément toutes les mesures prises samedi matin. La fermeture des commerces et stations de métro a été décidée en raison d'un risque d'attentat "avec armes et explosifs" ciblant les rues commerçantes, les manifestations, les lieux animés et les transports dans la capitale belge. - Traque - Si les forces de l'ordre sont à la recherche de plusieurs suspects, elle traquent tout particulièrement Salah Abdeslam, un Français de 26 ans résidant en Belgique qui a joué au minimum un rôle de logisticien dans les attentats de Paris qui ont fait 130 morts. Neuf jours après, il reste introuvable. Son frère Brahim s'est en revanche fait exploser dans un restaurant parisien le 13 novembre. Ce suspect, qualifié d'"ennemi public numéro un" par la presse belge, aurait été exfiltré vers la Belgique, selon deux hommes qui disent l'avoir aidé. Selon l'avocate de l'un d'entre eux, durant le trajet, Salah Abdeslam semblait "extrêmement énervé" et "peut-être prêt à se faire sauter". Pour son frère aîné Mohamed, Salah a dû décider "de ne pas aller au bout de ce qu'il souhaitait faire". "C'est plus que mon espoir, c'est ma conviction", a-t-il affirmé dimanche lors d'une interview télévisée, où il a de nouveau appelé son frère à se rendre. "Nous préférons voir Salah en prison plutôt que dans un cimetière", a-t-il insisté. En Belgique, un troisième suspect arrêté a été inculpé vendredi pour terrorisme. Des armes ont été retrouvées à son domicile, mais pas d'explosifs. L'enquête se poursuit également en Turquie, où un Belge d'origine marocaine - Ahmad Dahmani, 26 ans - soupçonné d'avoir participé au repérage des cibles des attentats à Paris a aussi été arrêté. - Le Charles de Gaulle prêt à frapper en Syrie - Neuf jours après les attentats de Paris, la peur d'attentats terroristes reste extrêmement vive. Un avion de Turkish Airlines devant relier New York à Istanbul, avec 256 personnes à son bord, a été dérouté vers l'est du Canada en raison d'une alerte à la bombe. Dans ce climat, le président américain Barack Obama a tenu à assurer de sa présence à la grande conférence sur le climat à Paris (COP 21), appelant les dirigeants de tous les pays à faire de même pour montrer que le monde n'a pas peur des "terroristes". "En plus de pourchasser les terroristes, en plus de renseignements efficaces, en plus des frappes de missiles, en plus de tarir les sources de financement (.) l'outil le plus puissant dont nous disposons pour combattre" l'Etat islamique (EI) "est de dire que nous n'avons pas peur", a lancé le président Obama de Kuala Lumpur.

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