Les forêts qui brûlent, la montée des eaux, l'incroyable douceur du mois d'octobre… Le dérèglement climatique saute désormais aux yeux de tous et s'impose comme la priorité numéro 1 des gouvernements. En pleine COP 27, le Président Emmanuel Macron reçoit, mardi 8 novembre à l'Élysée, les représentants des 50 sites industriels de France les plus polluants pour discuter et négocier avec eux leur décarbonation.
50 sites pour 10 % des émissions
Parmi ces sites, quatre sont en Seine-Maritime, avec Borealis au Grand-Quevilly, le site d'Exxonmobil à Port-Jérôme-sur-Seine, celui de Total à Gonfreville-l'Orcher ou encore Yara, au Havre. En Normandie, un autre site figure dans cette liste, celui des Ciments Calcia à Ranville, dans le Calvados.
L'industrie est l'un des grands sujets de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Si elle ne représente que 10 % des emplois, elle pèse 20 % des émissions. Et, selon l'Élysée, les 50 sites industriels ciblés représentent la moitié des émissions du secteur, soit 10 % des émissions totales de gaz à effet de serre du pays : l'équivalent des émissions de CO2 de quatre millions de Français.
L'Élysée l'affirme en amont de la réunion : il faut décarboner mais aussi réindustrialiser. Les industriels, contraints déjà par la hausse des prix de l'énergie, vont-ils jouer le jeu et se plier à ces investissements majeurs, sur des technologies encore très coûteuses ? Des engagements concrets pourraient être annoncés à l'issue de la réunion du 8 novembre. L'Élysée fait aussi savoir qu'Emmanuel Macron devrait prendre la parole pour détailler comment l'État participera ou facilitera ces investissements.
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