Vous avez dû mettre un terme à
votre carrière à cause de plusieurs commotions cérébrales, est-ce un choix difficile pour vous ?
J'ai fait ma septième commotion mi-novembre. Lors des précédentes, au bout d'un mois, j'étais capable de repartir, alors que sur celle-ci, cela fait depuis mi-décembre que j'ai des symptômes et que je ne récupère pas vraiment, que je galère un peu. Je ne sais pas quand je serai de nouveau à 100 %, je n'ai eu pas envie de prendre le moindre risque.
Quel a été votre quotidien depuis
votre arrêt en cours de saison ?
Je ne pouvais pas participer à la vie du groupe parce que toutes les informations engrangées provoquent beaucoup de fatigue, et le meilleur remède pour la guérison, c'est de rester au calme, de ne pas trop stimuler le cerveau, donc je restais à l'écart des entraînements. Je n'avais pas un grand intérêt à les déranger dans leur préparation, je venais juste voir les matchs à domicile.
Quel est votre quotidien
de jeune retraité ?
Dans un monde idéal, sans commotion, je dirais que je serais actif, que je ferais beaucoup de sport pour m'amuser, je profiterais aussi de pouvoir bouger et faire ce que je veux, mais aujourd'hui, mon quotidien ne me le permet pas. Je suis beaucoup à me reposer et à m'occuper de mon fils d'un an. Ça se résume à cela, prendre soin de ma santé.
Vous passez actuellement vos diplômes d'entraîneur, pourriez-vous intégrer
le staff des Dragons un jour ?
Oui, cela dure trois ans, j'ai déjà fait une année, donc je continue dans cette voie. On ne sait pas quand je serai capable de travailler à 100 % de mes moyens ou 100 % du temps, il faut attendre l'évolution, tout cela est encore trop tôt et on verra le moment voulu, mais il n'y a rien d'acté ou de décidé pour le moment.
Quel est votre plus beau souvenir et
le plus mauvais de votre carrière ?
C'est difficile d'en tirer un seul. Les bons souvenirs, ce sont les aventures humaines, tous les titres gagnés.
Le pire, c'est bien évidemment ma dernière commotion qui provoque l'arrêt de ma carrière et qui a provoqué un grand traumatisme dans ma vie d'homme et qui ne me permet plus aujourd'hui de vivre normalement.
Au cours de votre carrière, vous avez évolué en Suède et en Finlande, qu'avez-vous retenu de ces expériences ?
Je voulais jouer au plus haut niveau possible, c'était mon objectif. J'ai réalisé la différence de niveau qu'il y avait dans notre hockey français. Ça m'a fait prendre conscience que dans ces pays-là, c'est un sport mais aussi un business. Il y a une ampleur, un engouement qu'on n'a pas dans le championnat français, tout est décuplé.
Quel est votre avis sur le mondial de l'équipe de France à venir ?
Comme à chaque championnat du monde, on sait que ce sera compliqué. L'équipe de France n'a pas une grosse marge de manœuvre. Nos meilleurs joueurs ne seront pas tous là, mais je suis de tout cœur avec eux.
Ce sera un combat lors de chaque match et il faudra être fort mentalement, je leur souhaite d'y arriver.
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