Face à l'apparition de la Covid en 2019, le gouvernement a opté pour une stratégie de dépistages massifs, s'en est suivi le début d'une campagne vaccinale en décembre 2020. Mais alors que le variant Omicron bouscule le nombre de contaminations - 296 000 cas positifs détectés en France le 9 janvier 2022 -, les hautes sphères continuent de vanter l'importance des dépistages. Pourtant, la situation devient "ingérable" dans les officines, selon Olivier Toussaint, membre du Syndicat des pharmaciens de l'Orne.
Ecoutez ici Olivier Toussaint :
"Les variantes sont contagieuses et gagnent du terrain. Faites le bon choix, faites-vous dépister !", est-il écrit sur les affiches gouvernementales pour promouvoir les dépistages. Il faut dire que depuis les fêtes et l'apparition du variant Omicron, des millions de Français suivent cette consigne et vont se faire dépister dans les pharmacies. Au point où certaines arrivent à saturation. "Nous devons refuser des personnes", explique Olivier Toussaint, qui gère également la pharmacie de Perseigne, à Alençon.
Lundi 10 janvier, lui et ses employés ont effectué près de 100 tests Covid. "La solution [du dépistage massif] n'est plus viable." Le pharmacien doit donc effectuer un "tri" en fonction de l'état des patients. "S'ils sont symptomatiques ou s'il s'agit d'une demande pour pouvoir aller dans un établissement scolaire, je les accepte. Sinon, les cas contact sans symptôme, je les refuse", explique-t-il. Selon Olivier Toussaint, ces nouvelles instructions émanent de la Direction générale de la santé.
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