Alençon. La tête à peine sortie de l'eau, les fleuristes replongent dans le confinement

Economie. L'annonce du reconfinement par le président de la République le mercredi 28 octobre sonne comme un coup de tonnerre pour une majorité des fleuristes. Eux qui ont étoffé leur stock pour le week-end de la Toussaint, se retrouvent à devoir tout écouler en moins de quatre jours.

Publié le 29/10/2020 à 16h47

Alençon. La tête à peine sortie de l'eau, les fleuristes replongent dans le confinement — Marie Charrier et Marion Giroud, fleuristes à Alençon, vont devoir fermer leur boutique Violette et Pimprenelle pour au moins un mois, à partir du dimanche 1er novembre.

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C'est un coup de massue qu'ont reçu les fleuristes lors de l'annonce du reconfinement par Emmanuel Macron le soir du mercredi 28 octobre.

Dès le lendemain de l'allocution du président de la République, c'est une course contre la montre qui démarre pour les fleuristes, même si une dérogation leur permet de rester ouverts jusqu'au 1^er novembre. Eux qui ont prévu beaucoup de fleurs pour gonfler leur chiffre pendant le week-end de la Toussaint n'ont plus que quelques jours pour écouler leurs stocks. Par chance, certains fleuristes ont réussi à anticiper la deuxième vague de Covid-19 en diminuant leurs achats de fleurs. C'est le cas de Marie Charrier, fleuriste à Alençon. Elle a fait en sorte de ne pas remplir son stock par peur de devoir fermer sa boutique. "On s'attendait à un reconfinement, on a acheté moins pour réduire le risque", souligne-t-elle. Le reconfinement semble être un retour en arrière pour la fleuriste, elle va devoir vendre ses fleurs la porte fermée. Seuls les "commandes et les drives" maintiendront sa boutique hors de l'eau.