Le 11 octobre 2020 dans la soirée, les gendarmes sont appelés par la fille de la victime, à leur domicile de Barentin, alors que le prévenu n'y réside pas. Elle dénonce les coups que son père, alcoolisé, a portés à sa mère, aux jambes et au corps. La victime refuse néanmoins de porter plainte et d'être examinée par un médecin. Les gendarmes trouvent le prévenu affalé dans le canapé, une bouteille de whisky à la main.
Une relation toxique
Une condamnation de 2019, parmi les sept déjà portées à son casier judiciaire pour des faits similaires, lui avait pourtant interdit d'entrer en contact avec sa femme. La victime, de son côté, reconnaît une relation toxique et se dit sous emprise du mis en cause. Le procureur de la République note que le prévenu "n'a pas compris les risques de la récidive", tandis que la défense estime que l'incarcération "n'est pas la solution".
À l'audience du jeudi 15 octobre, le tribunal reconnaît coupable le prévenu de 25 ans, le condamne à une peine de 12 mois de prison ferme et prononce un mandat de dépôt à son encontre.
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