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Paris (AFP). Hommages d'anonymes à République, la place de toute la France, dix mois après Charlie

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Paris (AFP). Hommages d'anonymes à République, la place de toute la France, dix mois après Charlie
Des personnes posent des fleurs et des bougies face au monument de la Place de la République, le 14 novembre 2015 à Paris - AFP
Plusieurs dizaines de personnes étaient rassemblées samedi à la mi-journée place de la République à Paris pour se recueillir, "réfléchir" et "pleurer" les morts des attaques de la veille, malgré l'interdiction de manifester décrétée par la préfecture de police de Paris. La mine souvent grave, les yeux parfois embués de larmes, ces anonymes affluaient au centre de la célèbre place parisienne pour se recueillir quelques minutes, allumer des bougies et de l'encens, ou déposer furtivement des fleurs au pied de la statue de bronze, devenue un symbole de la mémoire nationale post-Charlie, ont constaté des journalistes de l'AFP. Sous l??il de quelques médias étrangers, les hommages spontanés ont débuté dès le matin, selon un policier sur place. "C'est la place de toute la France, c'est là qu'on s'est rassemblés pour Charlie", lance Gabrielle Paoli, 24 ans. "Pour Charlie, je n'étais pas en France. Hier, la première chose que je me suis dit, c'est que cette fois je suis avec mon peuple." Face aux nombreuses allées et venues, des policiers en civil demandent aux gens de "ne pas rester" sur les lieux pour "éviter tout attroupement", explique un policier: une interdiction de manifester sur la voie publique court jusqu'à jeudi à Paris et dans ses départements limitrophes. "Mais on laisse les gens se recueillir, on n'est pas des sauvages", glisse ce même policier, compréhensif. Les forces de sécurité intérieure sont mobilisées pour "assurer la sécurisation générale de l'agglomération" et "ne peuvent être distraites de cette mission prioritaire pour assurer la sécurité spécifique des cortèges ou des rassemblements", justifie le préfet de police, Michel Cadot, dans l'arrêté d'interdiction des manifestations. Yeux dans le vague, Gabriel Legrand, un consultant parisien de 25 ans, se recueille quelques minutes au pied de la statue, pour "soutenir la République", et "réfléchir à ce qu'il s'est passé". "Je n'ai pas pu le faire en janvier () je ne suis pas religieux, et il n'y a pas spécialement de lieu de recueillement pour les gens qui ne croient pas en la religion", dit-il. Immobile, le jeune homme ravalant son émotion, soupire: "Il faut qu'on reste unis. Juste pleurer nos morts et se dire que demain ça ira mieux."

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