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Paris (AFP). Le gouvernement veut désamorcer les inquiétudes liées à la crise chinoise

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Paris (AFP). Le gouvernement veut désamorcer les inquiétudes liées à la crise chinoise
Le Premier ministre Manuel Valls arrive à l'Elysée le 24 août 2015 - AFP
Le gouvernement s'est voulu rassurant mardi en minimisant l'impact de la crise chinoise sur l'économie française, une affirmation confortée par des économistes interrogés par l'AFP, qui exhortent néanmoins à la prudence. Dès lundi, François Hollande a entamé le travail de modération en assurant que la croissance mondiale était "suffisamment solide" pour résister au vent de panique boursier déclenché par le ralentissement économique de la Chine. Mardi, il s'est dit "confiant" dans les capacités de la Chine à "surmonter" la crise économique qu'elle traverse. Un peu plus tôt, le Premier ministre Manuel Valls avait également cherché à apaiser les esprits, en estimant que la situation chinoise coûterait tout au plus "quelques dizièmes de points" à la croissance française et européenne "à ce stade". "Il ne faut pas surréagir à ces mouvements financiers qui se produisent après des hausses parfois considérables sur une période récente", a ajouté le ministère des Finances mardi dans une déclaration à l'AFP. Alors que la faiblesse de l'activité économique de la France a surpris et surtout déçu au deuxième trimestre, avec une croissance nulle, l'exécutif a donc cherché très vite à désamorcer toute inquiétude, notamment des chefs d'entreprises dont il attend impatiemment une reprise des investissements. "A ce stade, il n'y a pas d'inquiétude majeure, en tout cas à court terme à avoir pour la France", affirme à l'AFP Xavier Timbeau, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques. "Il faut être assez prudent", affirme de son côté Denis Ferrand, économiste chez Coe-Rexecode, en rappelant que quand il y a eu "une très forte croissance chinoise, on n'en a pas tiré complètement profit". Tout d'abord: il y a peu de relations entre les systèmes financiers de Chine et de France. "L'effondrement de la bourse en Chine ne va pas se traduire par des problèmes dans les banques américaines ou européennes donc a priori françaises et il n'y aura pas beaucoup non plus de pertes en capital de la part des entreprises ou ménages français", détaille M. Timbeau. "Effet collatéral" En terme d'impact direct en revanche, se pose la question des exportations françaises vers la Chine, souligne M. Ferrand. Selon l'économiste, elles représentent 3,5 à 3,7% du total des exportations françaises. "Ce n'est pas neutre, loin de là, un ralentissement disons de 20% des exportations chinoises, ça ferait 0,7 point d'export en moins, soit 0,2 point (de croissance) en moins", explique-t-il. Autre impact, plus indirect, celui qu'induit un ralentissement de la demande intérieure chinoise pour les filiales des entreprises françaises installées en Chine. "La rentabilité de Peugeot ou de L'Oréal peut poser problème mais l'impact sera relativement faible car, pour beaucoup de ces entreprises, ce sont des investissements risqués qu'elles avaient fait avec beaucoup de prudence", tempère M. Timbeau. Viennent ensuite les "effets collatéraux" de la crise chinoise. Le premier, positif, se traduit par de nouvelles baisses dans le prix du pétrole et des matières premières, la Chine en étant grande consommatrice, donnant un gain de pouvoir d'achat aux entreprises et ménages. Le second, plus ambivalent, réside dans "l'essaimage du risque chinois à l'ensemble de ses partenaires, notamment les économies émergentes qui voient leurs recettes d'exportations fortement amputées par le ralentissement chinois", observe Denis Ferrand. Le modèle des émergents, en particulier la Chine, est une économie de production, voire de "captation de production", estime M. Timbeau. "Une récession dans l'usine du monde ne se traduit pas par une récession dans les pays consommateurs de l'usine du monde", argumente-t-il. "Au contraire, ça conduit à un report de production, c'est pour ça que les effets sont plutôt atténués pour l'Europe". Les enquêtes sur le moral des chefs d'entreprise permettront d'en savoir davantage dans quelques semaines ou quelques mois. "Parce que des signaux défavorables (venant de Chine), on en a depuis un moment et jusqu'à présent, ils n'avaient pas réagi", explique M. Ferrand.
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