Le référendum en Grèce dimanche relève du "choix souverain" de ce pays quant à son maintien ou non dans la zone euro, a déclaré François Hollande disant "regretter" la décision d'Athènes d'interrompre les négociations.
"C'est son choix souverain, () c'est la démocratie, () c'est le droit du peuple grec de dire ce qu'il veut pour son avenir. L'enjeu, il sera fondamental, c'est de savoir si les Grecs veulent rester dans la zone euro", ou "s'ils prennent le risque d'en sortir", a déclaré le chef de l'Etat français à la sortie d'un conseil restreint consacré à cette crise.
Il a toutefois dit "regretter" la décision du gouvernement grec "d'interrompre les négociations en cours" avec ses créanciers.
François Hollande a poursuivi en affirmant que la France était "disponible, toujours disponible" pour que le dialogue puisse reprendre avec la Grèce, avec laquelle un accord restait "possible".
"La France, elle, () elle est disponible, toujours disponible pour qu'aujourd'hui, le dialogue puisse reprendre, puisse reprendre aujourd'hui, puisse reprendre demain", a insisté le chef de l'Etat. "Mais aujourd'hui, il y a la possibilité toujours d'un accord, demain ça dépendra de la réponse des Grecs au référendum qui leur est proposé".
François Hollande a en outre affirmé que l'économie française, "robuste", n'avait "rien à craindre" des conséquences de la crise grecque. Le chef de l'Etat français a assuré : "aujourd'hui, l'économie française est robuste, bien plus robuste qu'il y a quatre ans et elle n'a rien à craindre de ce qui pourrait se produire".
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