L'an dernier, les nationalités les plus représentées étaient le Maroc, la Chine et l'Algérie. On ne s'étonne plus de les croiser sur le campus, dans les couloirs, sur les bancs des amphithéâtres, à la bibliothèque universitaire.
Il y a d'une part ceux qu'on surnomme les Erasmus, du nom donné au programme européen qui permet à des centaines de milliers de jeunes de compléter leurs études hors de leurs frontières. “Ces étudiants demeurent inscrits dans leur université d'origine et suivent ici un parcours qui satisfait aux exigences de leur diplôme national”, rappelle Isabelle Triniac, responsable du service des relations internationales de l'université.
Un échange avec 150 universités
Il y a d'autre part ceux qui bénéficient des échanges inter-universitaires. Ainsi, l'Université normande a signé des accords de coopération, par exemple, avec le Canada, l'Australie, la Corée, le Pérou ou encore le Ghana. Elle adhère également à deux grands réseaux d'échanges d'étudiants : l'ISEP qui ouvre les portes de 138 universités américaines et le CREPUC (douze universités au Québec).
Il y a enfin ceux qui se sont inscrits à Caen à titre individuel pour obtenir un diplôme français, en complément, la plupart du temps, d'un diplôme déjà obtenu dans leurs pays d'origine. Comme les seconds, ils ne sont souvent là que pour un semestre ou une année. Les uns viennent étudier la langue de Molière au Centre d'enseignement du français pour étrangers (CEFE) comme Wenji, étudiant chinois. D'autres, au contraire, poursuivent un cursus débuté dans leurs pays natal. C'est le cas de Miryam, espagnole et future pharmacienne de 21 ans. Elle n'avait pas vraiment choisi Caen pour compléter ses études : “J'avais demandé Montpellier, Marseille, Paris, et Caen en dernière option.” Toutefois, Miryam a appris à apprécier les charmes de la capitale régionale « J'aime bien la rue Froide, tous les petits cafés. Par contre, le dimanche, il n'y a personne dans les rues … C'est tout le contraire à Salamanque, chez moi ! » Pour Omar, Sénégalais de 26 ans, Caen s'est imposé. “Il y a un accord de coopération entre mon université, Gaston Berger de Saint-Louis, et celle de Caen”, explique le jeune homme qui débute sa thèse de traductologie. Saida, Marocaine de 23 ans, rêvait aussi de Paris ou de Marseille après avoir vécu dix ans en Italie. Elle a cependant opté pour Caen pour poursuivre ses études de Langues étrangères appliquées : « C'est proche de l'Angleterre. Et puis j'aime le côté historique de la ville ».
Tous ces étudiants rencontrés sont devenus membres à part entière de la grande maison caennaise du savoir. Une source exceptionnelle d'échanges et d'ouverture sur le monde.
Focus sur cette population de l'université avec Floriane Bléas.
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