La vie brisée d'une femme d'exception

Elle a enseigné la philosophie à Caen, au lycée de jeunes filles de la rue Pasteur. C'était en 1937. Elle y fait son entrée dans le monde politique du Calvados, avec l'accueil des réfugiés espagnols.

Publié le 04/10/2009 à 15h00 - Par Jean-Michel Perreau

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Cet engagement lui vaut d'être mutée puis révoquée en décembre 1939. Devenue simple ouvrière dans une bonetterie, internée dans un camp de femmes près de Tours, elle participe à l'une des rares révoltes. Transférée à Mérignac, près de Bordeaux, elle s'évade en décembre 1943 et rejoint la Résistance à Lyon. Agent de renseignements des FTP, elle est arrêtée par la Milice le 10 juin 1944. De crainte de parler sous la torture, elle se défénestre du 3e étage du siège de la Milice lyonnaise. Rapidement, après quelques hommages, elle disparaît de la mémoire collective. Marguerite Buffard-Flavien était une femme d'exception, pleinement engagée dans la vie au nom d'un idéal humaniste.

Marguerite
Auteur : Christian Langeois
Genre : biographie
Edition : Le cherche-Midi, 396 pages, 18 €

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