Alençon. Ce restaurateur peut rouvrir ses portes… aux ouvriers
Après des mois d'attente, le propriétaire du restaurant ouvrier Le 421 à Alençon est l'un des rares à pouvoir rouvrir ses portes. Si les couverts vont enfin servir, Cédric Maline doit néanmoins faire face à un nouveau protocole strict.

Cédric Maline est heureux de pouvoir à nouveau accueillir des clients dans son restaurant à Alençon.
Terminé les sandwichs dans le camion de chantier avec la climatisation en guise de chauffage. Depuis lundi 8 février, les salariés du Bâtiment et des travaux publics (BTP) peuvent à nouveau s'asseoir à une table de restaurant.
Le propriétaire du restaurant ouvrier Le 421, à Alençon, a pu rouvrir ses portes. "Ça fait un bien fou", s'exclame-t-il après des mois d'attente, à voir ses chaises vides. La vente à emporter ne sera plus sa seule activité, Cédric Maline reprend un brin de vie normale dans son restaurant. Mais tout cela n'est pas sans changement, il doit suivre un nouveau protocole. Évidemment, ce n'est pas la grande foule dans le restaurant, seulement deux couverts au midi du lundi 8 février. En cause, une convention qui doit être signée entre l'entreprise qui vient déjeuner et le restaurateur. "Sinon la personne ne peut pas venir déjeuner." Une fois le document entre ses mains, il doit le transmettre à la Chambre de commerce et d'industrie. Au-delà de cette formalité administrative, Cédric "organise l'espace en fonction du protocole sanitaire".
COMMENTAIRES