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Zagreb (AFP). La Croatie en crise économique élit son président

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Zagreb (AFP). La Croatie en crise économique élit son président
Le président croate sortant Ivo Josipovic le 28 décembre 2014 à Zagreb - AFP/Archives
Les Croates votaient dimanche au second tour de l'élection présidentielle, le chef de l'État sortant, le social-démocrate Ivo Josipovic, affrontant la conservatrice Kolinda Grabar Kitarovic, un scrutin qui s'annonce très serré dans ce pays confronté depuis six ans à une grave crise économique. A l'issue du premier tour il y a deux semaines, M. Josipovic, 57 ans, juriste de formation et compositeur de musique classique qui brigue un second mandat de cinq ans, a obtenu 38,46% des voix, devançant de justesse sa rivale (37,22%), ancien chef de la diplomatie croate (2005-2008). Dans cette ancienne république yougoslave, indépendante depuis 1991 et devenue en 2013 le 28e et dernier en date des membres de l'Union européenne, les bureaux de vote ont ouvert à 06h00 GMT et vont fermer à 18h00 GMT. "M. Josipovic est une personnalité moderne, qui mène une politique moderne, je pense que c'est un bon juriste et surtout un homme bien", a dit un votant Sasa Sainovski. "Je vais voter Kolinda parce qu'elle est la meilleure. Une femme est toujours plus capable qu'un homme", a assuré pour sa part un autre Zagrébois, Jerko Jelic. Le résultat du premier tour a porté un coup à M. Josipovic, candidat de la coalition de gauche au pouvoir (SDP), que les sondages donnaient initialement largement favori. Les électeurs de ce pays de 4,2 millions d'habitants ont sanctionné le manque de fermeté de M. Josipovic face à l'incapacité de son gouvernement à redresser l'économie. Mme Grabar Kitarovic, 46 ans, n'a pas raté l'occasion d'en profiter. "Être président signifie être un leader, faire preuve de fermeté", a-t-elle dit lors d'un débat télévisé avec M. Josipovic. "Mais c'est exactement ce que vous n'avez pas fait au cours des cinq dernières années", a-t-elle martelé. Après le premier tour, le Premier ministre, Zoran Milanovic, a admis que les piètres performances économiques de son cabinet avaient représenté "un fardeau" pour le président sortant. "Nous le serons également pour le second tour. Il devra vivre avec cela", a-t-il admis. La Croatie est en récession quasiment permanente depuis 2008 et la dette publique y représente presque 80% du PIB. Son PIB devrait de nouveau reculer en 2014, d'environ 0,5%. Le taux de chômage frôle les 20% et un jeune sur deux est sans emploi. - Un président aux pouvoirs limités - Les conservateurs de la Communauté démocratique croate (HDZ) entendent profiter de cette situation et se replacer sur la scène politique en vue des élections législatives prévues vers la fin de 2015. "Les électeurs du HDZ sont les mieux organisés. Le SDP a un réservoir potentiel d'électeurs mais la question qui se pose est de savoir s'il va pouvoir mobiliser ses sympathisants", a dit à l'AFP l'analyste politique Zarko Puhovski, estimant que "M. Josipovic n'est plus le favori" du scrutin. Durant la campagne, les deux candidats ont promis d??uvrer pour redresser l'économie, même si ces attributions ne relèvent pas de la fonction présidentielle. La Constitution croate donne au président des pouvoirs limités. Il est le commandant suprême des forces armées et gère en commun avec le gouvernement la politique étrangère. M. Josipovic - troisième président de la Croatie depuis son indépendance en 1991 - a été élu en 2010 sur son engagement d'enrayer la corruption qui ronge le pays. Il propose désormais des changements constitutionnels et une décentralisation du pays "qui seront le moteur d'un redressement économique". Confiant dans sa réélection, M. Josipovic s'est employé à lier son adversaire au gouvernement du HDZ, au sein duquel elle avait été ministre des Affaires étrangères et dont l'ex-Premier ministre et plusieurs ministres sont aujourd'hui condamnés à des peines de prison pour corruption. Le pays est en crise, a dit le président sortant, "en raison de son pillage pendant de longues années dont vous avez été témoin" a-t-il dit. "Vous avez été membre du gouvernement qui a pillé la Croatie", a-t-il asséné. Le HDZ avait perdu les précédentes législatives de 2011, affaibli par des scandales de corruption au sommet de l'État et par une situation économique qui ne cessait de se dégrader.
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