En ce moment

Dans les hôpitaux bas-normands, la violence est surveillée

L’observatoire bas-normand est une exception française.

Dans les hôpitaux bas-normands, la violence est surveillée
À l'origine, il y a l'horreur. Le 18 décembre 2004, une aide-soignante de 40 ans et une infirmière  de 48 ans sont assassinées dans un bâtiment de l'hôpital psychiatrique de Pau. Un acte barbare à mettre à l'actif d'un patient de l'établissement.
Parmi les problématiques relancées par ce double meurtre, la violence à l’hôpital est sans doute la plus marquante. Du moins, elle était celle la plus silencieuse.
Sous la responsabilité de Corinne Larmoire, membre de l’Agence régionale hospitalière (ARH) à l’époque, l’Observatoire des violences à l’hôpital a vu le jour il y a trois ans en Basse Normandie.

Spécificité régionale
Comment fonctionne cette structure ? Il s’agit d’un registre ouvert à tous les praticiens dans lequel sont recensés les actes de violence. Ces gestes sont gradués sur une échelle de gravité allant de 1 à 3. Les déclarations liées à un acte de type 3 sont les plus recensées car les plus graves. Dans la plupart des cas, ces agissements sont imputables aux patients, mais les responsables de l’ARH ne perdent pas non plus de vue les maltraitances qui, certes, apparaissent de moindre importance.
“L’outil est statistique avant tout et il faut être prudent avec ces données”, tempère Marc Longuet, directeur suppléant de l’ARH de Basse-Normandie. Les praticiens n’en tirent aucune conclusion. Néanmoins, cela leur permet de mieux anticiper les paroles ou les gestes. C’est l’organisation interne d’un hôpital qui peut être modifiée de manière à minorer l’impact sur les praticiens. C’est le cas  de l’hôpital psychiatrique de Picauville (Manche). Aujourd’hui, de nombreux établissements agissent de la sorte, mais de façon indépendante. L’exemple de l’Observatoire de Basse-Normandie est toujours une spécificité locale, après trois ans d’existence. D’autres régions pourraient s’en inspirer.

Légende-photo : Marc Longuet, directeur suppléant de l’Agence régionale de l’hospitalisation.

Newsletter

Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

En direct
Petites Annonces
Immobilier
Maison 3 pièces avec 2 chambres à louer
Maison 3 pièces avec 2 chambres à louer Saint-Lô (50000) 600€ Découvrir
Appartement F1
Appartement F1 Grenoble (38000) 455€ Découvrir
Studio meublé
Studio meublé Roubaix (59100) 400€ Découvrir
Appartement 2 pièces meublé
Appartement 2 pièces meublé Toulouse (31000) 600€ Découvrir
Automobile
Citroen C5 2.0-136 D Exclusive, Cuir, Massage, Hydraulique
Citroen C5 2.0-136 D Exclusive, Cuir, Massage, Hydraulique Andelarrot (70000) 2 000€ Découvrir
Renault Captur Bioéthanol
Renault Captur Bioéthanol Toulon (83000) 10 990€ Découvrir
Vends Nissan Micra 80 cv Sedan
Vends Nissan Micra 80 cv Sedan Bordeaux (33000) 4 500€ Découvrir
4x4 haut de gamme
4x4 haut de gamme Andainville (80140) 21 000€ Découvrir
Bonnes affaires
Gramin fenix 8 47mm
Gramin fenix 8 47mm Brest (29200) 650€ Découvrir
Faïence 20 x 20 INSISE
Faïence 20 x 20 INSISE Lyon (69001) 15€ Découvrir
Carrelage imitation travertin
Carrelage imitation travertin Lyon (69001) 15€ Découvrir
Robinet neuf pour radiateur en fonte
Robinet neuf pour radiateur en fonte Quimper (29000) 130€ Découvrir
L'application mobile de Tendance Ouest
Tendance Session
Inscrivez vous à la newsletter
Les pronostics avec Tendance Ouest
L'emploi avec Tendance Ouest
L'agenda des sorties de Tendance Ouest
Les concerts avec Tendance Ouest
Dans les hôpitaux bas-normands, la violence est surveillée