La fronde d'élus se développe contre la fermeture des petits commerces "non-indispensables", imposée par le gouvernement lors du reconfinement.
Dans un message vidéo relayé sur les réseaux sociaux, le président LR du Conseil départemental de l'Orne Christophe de Balorre exprime son mécontentement : "Comment accepter que les rayons qui ne sont pas de première nécessité soient ouverts dans les grandes surfaces alors que les commerces indépendants proposant les mêmes articles soient contraints de fermer ? On pourrait acheter une paire de chaussures dans un hyper alors que le chausseur de proximité lui est fermé ? On pourrait acheter un livre dans une grande surface alors que nos libraires sont fermés ?"
De son côté, le maire divers gauche d'Argentan Frédéric Léveillé vient de signer un arrêté autorisant l'ouverture des magasins " non-alimentaires" de son centre-ville à compter du vendredi 31 octobre à 0 heure, "jusqu'à ce que l'égalité de traitement entre commerces soit respectée".
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Ce confinement n'est pas équitable. Bien sûr il faut éviter la propagation du virus. Mais il faut aussi sauver les commerçants et indépendants qui voient leurs efforts, parfois de toute une vie, disparaître à cause de décisions risquées. Pourquoi ne pas instituer une ouverture de trois jours d'activité totale et un confinement total le reste de la semaine, week-end compris, ce qui leur permettrait d'assurer un % de chiffre d'affaires.