Mais en basket, une copie quasi parfaite n’offre pas systématiquement un billet pour l’étage supérieur. Les Cébécistes ont pu le constater en cette fin mai, particulièrement douloureuse.
Après avoir perdu le premier match de la série décisive des playoffs contre Epinal (84-75), vendredi 16 mai, le CBC avait su remettre les compteurs à égalité en prenant les dessus vendredi 23 mai, dans un Palais des sports bondé (78-40). La défense caennaise avait assommé le secteur offensif des Vosgiens, humiliés dans le dernier quart-temps (26-3).
Une saison d’efforts anéanti par un tir
Restait alors la belle à jouer, dimanche 25, toujours à Caen, et toujours devant un public prêt à transformer le Palais des sports en chaudron. Mais une fois de plus, les Caennais n’ont pas su faire parler leur adresse en début de match, alors que les visiteurs parvenaient à trouver des failles dans la défense caennaise. L’écart de 10 points à la mi-temps en faveur des Vosgiens, monta même à 15 unités à six minutes du coup de sifflet finale. “Nous sommes très mal entrés dans ce match, aussi bien derrière que devant”, reconnaissait l’ailier Camille Eleka à l’issue de la rencontre.
Dos au mur, les hommes d’Hervé Coudray ont pourtant réussi l’exploit d’égaliser à quatre secondes de la fin du temps réglementaire. Mais une bonne combinaison du GET Vosges accoucha alors d’un tri à 3-points au buzzer qui fit mouche (68-71), anéantissant les rêves caennais de jouer en Nationale 1 la saison prochaine.
“C’est dur bien sûr, mais le CBC reviendra encore plus fort en septembre pour jouer la montée”, assure Nicolas Batum, joueur NBA et parrain du club.
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