Un été au Havre se dévoile... Le parcours artistique estival de la cité Océane revient du samedi 24 au dimanche 17 septembre, avec un nouveau chef d'orchestre, Gaël Charbau, qui succède à Jean Blaise pour cette septième édition. Comme les précédentes, elle a pour but de "permettre à ceux qui ne connaissent pas Le Havre ou, au contraire, qui la connaissent très bien, de regarder la ville autrement", rappelle Édouard Philippe, le maire.
Gaël Charbau, nouveau directeur artistique d'Un été au Havre.
Le nouveau directeur artistique a tenté "d'élargir le périmètre" dans le temps, avec le nouveau rendez-vous Métamorphoses, et dans l'espace, puisque les œuvres traverseront tous les quartiers du Havre.
Un aperçu du programme
De la danse aux Docks Vauban (Universal Tongue, d'Anouk Kruithof) : cette installation compile quatre heures de vidéos de danse que l'artiste a déniché sur le web et les réseaux sociaux. Du hip hop au moon walk, du Japon aux USA, images et son devraient donner envie de danser !
Un mystérieux Rayon Vert (Didier Mencoboni) : inspirée du rayon vert, le dernier rayon du soleil, cette œuvre insaisissable va se mettre en place petit à petit, de Sanvic à Saint-Vincent, du Mont Gaillard à la Mare Rouge, grâce à la complicité de certains habitants.
Grégory Chatonsky va réaliser des visuels grâce à une IA. - Grégory Chatonsky
L'IA s'invite au Havre (La ville qui n'existait pas, Grégory Chatonsky) : cet artiste travaille depuis vingt ans avec l'intelligence artificielle. Il l'a nourrie de photos d'archives du Havre et de vues actuelles de différents quartiers. L'IA en a ressorti une pluie d'images fantasmagoriques de la ville, affichées sur différents pignons d'immeubles du bailleur Alcéane.
Un blockhaus de verre aux Jardins suspendus (Palinopsie, Fleur Helluin) : au niveau du célèbre point de vue offert par les jardins, l'artiste va installer la reproduction d'une casemate de métal et de verre dichroïque (iridescent). Attention les yeux !
Des goodies à emporter
L'œuvre de Grégory Chatonsky est déclinée sur 25 000 cartes postales uniques, présentant chacune des vues différentes de son Havre revisité par l'IA. De quoi se lancer dans une sacrée collection…
L'œuvre de Mathieu Mercier sera déclinée par une maquette en carton de l'hôtel de ville, agrémenté de ses mots en "té", offerte aux visiteurs.
Ces goodies seront offerts notamment par les médiateurs présents pour expliquer les œuvres.
Tempête dans les rues piétonnes (Coup de vent, Emma Ertzscheid) : comme dans les villes du sud de l'Europe, des cordes à linge vont faire leur apparition entre les immeubles Perret, supportant des vêtements comme figés par le passage d'une bourrasque. Une œuvre proposée par une étudiante de l'ESADHaR.
L'église Saint-Joseph s'invite à la gare (Coupes, Isabelle Cornaro) : tels les vitraux de Saint-Joseph, les baies vitrées de la gare vont se parer de couleurs. Puis, pour les journées du patrimoine, une reproduction de la flèche de la célébrissime église sera installée sur le parvis... Et on pourra s'asseoir dessus !
La gare va prendre des couleurs. - Isabelle Cornaro
Gala sur le port de plaisance (Mind and senses purified, Léo Fourdrinier) : déjà culte, le titre Freed from desire a connu une seconde jeunesse lors de la Coupe du monde de football. C'est justement sur une tribune que les paroles de la chanson de Gala s'afficheront, version néon. Depuis les gradins, installés près des clubs de voile, on pourra admirer le ballet des navires.
Surprises dorées sur l'hôtel de ville (Liberté, etc., Mathieu Mercier) : Liberté, égalité, fraternité. Aux côtés de la devise républicaine, des mots en "té" vont garnir le fronton de l'hôtel de ville. Des mots qui évoquent le plaisir, le désir ou le savoir-vivre.
Le programme complet est à retrouver sur uneteauhavre.fr.
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