Une vaste décharge en bord de Seine, de 5 000 à 10 000 tonnes de déchets illégaux selon l'association Robin des bois, fait l'objet d'une enquête de gendarmerie, a-t-on appris vendredi auprès de la gendarmerie de Pont-Audemer (Eure). "Après avoir alerté les services de l'État", le parc naturel régional des boucles de la Seine normande, qui couvre un territoire de 89 700 hectares et environ 100 000 habitants des portes de Rouen aux portes du Havre, "a déposé plainte contre X pour atteinte aux paysages et à l'environnement", a indiqué son président Jean-Pierre Girod. "La vallée de Seine n'est pas une poubelle", a-t-il dénoncé.
Une plainte pour dépôts illégaux de déchets
La préfecture de l'Eure a indiqué que ses services étaient "mobilisés concernant des dépôts de déchets en mélange, notamment issus du BTP, sans autorisation, sur deux parcelles de la commune de Saint-Aubin-sur-Quillebeuf". "Une partie des déchets illégaux se déversent sur les bords du fleuve", s'est alarmée Charlotte Nithart, directrice de l'association Robin des bois, qui a porté plainte contre X "pour abandon et dépôts illégaux de déchets".
La gendarmerie de l'Eure a confirmé l'ouverture d'une enquête dans ce dossier. "Nous attendons les instructions du parquet", a ajouté la source au sein de la gendarmerie. "Ce sont des déchets du BTP, des tuyaux de PVC, des bidons plastiques. L'enquête devra déterminer s'il y a des déchets dangereux", a précisé Mme Nithart.
Les inspecteurs de la direction de l'environnement ont pour l'heure "constaté la présence de bâches plastiques, tuyaux, ferrailles, bois de démolition, souches d'arbres en quantité importante", selon la préfecture. Le 24 janvier 2020, le maire a transmis deux courriers aux propriétaires des lieux les mettant en demeure de nettoyer rapidement leur terrain situé en bord de Seine, selon l'État. Selon Robin des bois, le volume des déchets se situe entre 5 000 et 10 000m3.
Le traitement des déchets coûte entre 100 et 500 euros la tonne, beaucoup plus pour les déchets dangereux, sans compter la main d'œuvre. Le business des décharges illégales organisées peut donc devenir très rapidement lucratif. Début 2020, un maire des Yvelines avait annoncé le déblaiement de plusieurs décharges sauvages dans le département dont la plus importante, de 13 000m3, est surnommée "la mer de déchets".
Avec AFP
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Particulier
Entreprise du bâtiment
Entreprise tout court
Milieu agricole
Les industriels
PARTICULIER: Les collectifs ont ils en nombre suffisant des bacs de collection ou prévoir une benne avec enlevement,idem que les ordures ménagères.Une implication des bailleurs est indispensable
ENTREPRISE DU BATIMENT ET AUTRE et profiter
Avec leurs organisations syndicales ou professionnelles informer,soit du positionnement d une benne à un endroit judicieux,je veux dire accessible et un maximum utilisable
MILIEU AGRICOLE
Idem ci dessus et profiter de l occasion pour vérifier les rejetsle
les installations électriques et le stockage des produits dangereux
pour ceux qui font de la vente à domicile voir hygiène.
INDUSTRIELS Tenue d un registre
entree des MP et sortie du commercialisable,il doit y avoir vidé normal mais où ?
A cela dans le cadre des infos transmises aux différents composants,insister sur le côté punitif en cas d infraction voir de récidive.
Bien sûr cela nécessite par département une structure soit un coût.
Etre préventif voir curatif n'est pas une solution avant de voir nos villages,cantons,départements régions soit la FRANCE défigurer
Et le MONDE.
Je suis pour l existence d'assos mais il y a un moment où l'exécutif doit y mettre son nez
PS les fédérations de chasseurs sont de bons indicateurs comme les pêcheurs.
Entre 5000 et 10000 tonnes de déchets découverts qu 'aujourd' hui , je rêve ,qu 'a fait le maire ?cette déchetterie sauvage ne date pas d 'hier.