Vendredi 19 mai 2017, Mikica Maksic alias "Max" vivait son tout dernier match sur le banc de la JS Cherbourg, aux côtés de joueurs qu'il a côtoyé pendant cinq mois. Arrivé le 16 janvier dernier au sein du club phare de la Normandie, le franco-serbe a rempli sa mission : maintenir les Mauves en Proligue. Il rejoindra la saison prochaine le club West HBC, près de Lausanne, qui évolue en 3e division suisse.
Que ressentez-vous à la veille de quitter Cherbourg ?
J'étais ému, moi aussi, après le dernier match à domicile, car c'est particulier ici. C'était vraiment un plaisir et je le souhaite aussi au prochain entraineur et aux joueurs qui arrivent. Après cinq mois, je peux dire que les gens d'ici sont ouverts, que je me suis fait des amis. J'ai l'impression d'être ici depuis trois ans !
Cherbourg est-elle une ville de handball ?
La réponse est oui, et cela englobe même le département et la Normandie. Je pense que c'est un nouveau cycle qui commence, un nouveau départ. Il faut pousser la région à s'investir davantage dans ce club, pour ne pas perdre cette ambiance, cet esprit familial.
Avez-vous des regrets ?
Je regrette de n'avoir pu bénéficier d'un groupe complet que pour les deux derniers matches. A mon arrivée il y avait 11 joueurs aptes, avec seulement quatre semaines de préparation, puis la blessure de Baptiste Calandre, Istvan Redei, Morgan Youf-Pinsault... Si tout le monde avait été là, cela aurait été différent. Les 3 ou 4 matches que l'on a perdu dans les dix dernières minutes se seraient passés autrement. Cette équipe aurait peut-être pu se qualifier pour les play-offs.
Avez-vous appris des choses ?
J'ai progressé dans ma gestion de groupe, notamment avec ces blessures. Cela va me permettre d'évoluer, de ne plus perdre les matches dans les 5 dernières minutes ! Chaque semaine, nous avons travaillé quelque chose de nouveau. Quand la moitié des joueurs s'en vont, c'est compliqué, il faut trouver les bons mots. Le point positif, c'est que l'on est parvenu avec le staff à conserver un groupe soudé.
Vous allez en Suisse, pourquoi ce choix ?
J'ai eu plusieurs propositions en France, mais j'ai décidé de partir en Suisse car, là-bas, il n'y a pas de professionnalisme. C'est un défi : avec les jeunes, les amateurs, qui travaillent toute la journée et doivent faire 2 à 3 entraînements par semaine en plus. Mon objectif est de monter en 2e division, en trois ans.
Un conseil pour votre successeur, Chérif Hamani ?
Il va se servir du travail réalisé cette année, avec les sept joueurs qui restent. Jouer un handball moderne, avec du jeu rapide, pour marquer des buts. L'avantage, c'est qu'il aura huit semaines de préparation, avec 18 joueurs, ce que je n'ai pas eu ! Le coach assistant Alan Cari fera le relais. Personnellement, je pense qu'il faut d'abord pérenniser le club à ce niveau de Proligue, avant de se projeter plus loin. Je lui souhaite bonne chance.
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