Le régime de Laurent Gbagbo, président ivoirien sortant, vit probablement ses dernières heures. La résidence d'Abidjan de l'ex président était attaquée par les combattants de son rival Alassane Ouattara et le chef de son armée a affirmé avoir "arrêté les combats" et demandé un cessez-le-feu.
Le Premier ministre français François Fillon a déclaré que "deux généraux proches de l'ancien président" ivoirien Laurent Gbagbo étaient actuellement "en train de négocier les conditions d'une reddition". L'imminence d'une reddition de M. Gbagbo qui a d'ailleurs été confirmée à Paris par le chef de la diplomatie française Alain Juppé, qui a déclaré être "au courant" de négociations en vue du départ d'un homme qui se sera accroché jusqu'au bout au pouvoir. Après des jours de combats à l'arme lourde qui ont fait des "dizaines de morts" selon l'ONU, les derniers bastions de M. Gbagbo étaient en passe de céder devant "l'assaut final" des forces de M. Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, au lendemain de frappes de la France et de l'ONU.
La France aura joué un grand rôle dans la chute de l'ancien président Ivoirien, une intervention visiblement mal vécu par les ressortissants ivoirien qui vivent en France comme l'expliquent à tour de rôle Oscar Kouadio et Pacome Obrou, deux membres de la communauté Ivoirienne de Saint Lô...
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