Le mardi 11 avril 2017, un détenu de 35 ans, un temps incarcéré mais qui bénéficie d'un aménagement de peine sous forme de liberté surveillée avec bracelet électronique, ne se présente pas aux autorités pénitentiaires alors qu'il le doit. Il devait déjà le faire le jeudi 6 avril 2017 avant 18h, mais s'en abstient.
De multiples retards
Le lendemain, il vient à la maison d'arrêt de Rouen qui refuse de noter sa venue car il est alcoolisé et le laisse repartir. Se rendant ainsi coupable de multiples retards quant à l'obligation qui lui est faite, les policiers se présentent à son domicile le lundi 10 avril 2017. Il y est présent et prêt à les suivre, mais il déclare avoir perdu ses titres d'identité, et veut les récupérer chez ses parents. Toute sa famille, selon lui, s'emploie à l'aider pour clarifier sa situation...en vain. Il est donc toujours libre de ses mouvements.
" J'ai confondu les dates"
Le mardi 11 avril 2017, il ne s'est toujours pas présenté aux autorités. Perdant patience, la police l'interpelle au domicile d'un ami et le place en garde à vue, au cours de laquelle il refuse l'examen médical qui lui est soumis. "J'ai confondu les dates", déclare-t-il en guise d'explication.
Pour le ministère public, "les faits de tentative d'évasion sont constitués par le refus de se soumettre aux vérifications imposées." Sa défense note que "la bonne foi du prévenu ne peut être mise en cause, ça n'est qu'un manque de vigilance".
Après délibération, le tribunal le relaxe de toute tentative d'évasion.
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