Les Voeckler, Froome et consorts vont boucler un périple de 3 404 kilomètres après trois semaines de course. Lui, il en a déjà parcouru 4850 en dix-neuf jours. C’était en 1977, lorsqu’il a fait son Tour de France cyclotouriste concocté avec deux amis. Dès qu’il plonge dans ses souvenirs, sa passion de toujours se révèle ô combien communicative.
Aux côtés d’Anquetil, “J’ai toujours voulu faire du vélo. Dans la cour d’école, on se prenait pour Coppi, Bobet ou Bartali”, livre Daniel Lucas. Le septuagénaire s’est installé en 1957 à Sahurs, près de Grand-Couronne. C’était juste après avoir épousé sa femme, Rolande, qui continue de le soutenir. C’est cette année-là qu’il rejoint l’AC Sotteville. Et c’est au sein de ce club qu’il a l’occasion de pédaler aux côtés d’un certain Jacques Anquetil! Mais contrairement au quintuple vainqueur du Tour de France, le Sahurien s’adonnait au vélo tout en exerçant un métier des plus éreintants : “J’étais forgeron et je travaillais dix heures par jour. Il m’arrivait d’aller rouler le matin après avoir été de service la nuit”.
Paris-Gibraltar, Bordeaux-Paris...
Sa carrière de cycliste amateur s’est poursuivie jusqu’en 1975 pour laisser place à celle de cyclotouriste. Paris-Brest-Paris, Paris-Gibraltar, Bordeaux-Paris, autant d’épreuves mythiques rassemblant professionnels et amateurs, auxquelles Daniel Lucas a pris part. La dernière en date ? Les 24 heures du Mans cyclotouristes, en 2009... Il avait 71 ans !
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