UMP Cotentin : dans 10 mois, les municipales

Cherbourg, bastion socialiste depuis 35 ans. Pourtant, l'UMP Cotentin croit pouvoir inverser la tendance, et pourquoi pas voir un premier magistrat de droite élu en 2014. "Nous attendons la validation de la candidature de David Margueritte par les instances nationales du parti, mais plusieurs signaux forts nous ont été envoyés", explique Pierre Soetaert, l'un des porte-parole du parti.

L'un de ces signaux, c'est d'abord la nomination de David Margueritte au secrétariat national de l'UMP. Mais il y a aussi les félicitations de Jean-François Copé : "Il nous a dit de ne rien lâcher, que Cherbourg était une ville à reprendre à la gauche". Enfin, l'organisation d'un grand meeting régional, le 29 juin, en présence d'un ancien ministre de Nicolas Sarkozy.

"Pas d'effet ministre"

Le contexte cherbourgeois est aussi, selon les porte-parole, plutôt favorable. "Bernard Cazeneuve n'est plus à Cherbourg, il ne reviendra pas. Il a joué sur l'effet ministre lors de la campagne des législatives, mais qui pourrait dire que Cherbourg a ressenti cet effet ?" Quant au maire actuel, Jean-Michel Houllegatte, "nous avons des valeurs en commun avec lui. Mais je ne crois pas qu'il puisse séduire tout l'électorat de gauche" estime Pierre Soetaert, en rappelant l'épisode "Manif pour tous", lorsque le maire PS de Cherbourg avait annoncé sa participation au mouvement avant de se rétracter.

La "révolution civique" en marche

L'UMP Cotentin annonce aussi la création d'une "révolution civique", gérée localement par Françoise Hamon. Aide aux devoirs, à la recherche d'un stage ou d'un emploi... Les adhérents de l'UMP vont proposer leurs services à la population. Mais attention, pas de récupération politique, prévient Françoise Hamon : "ce n'est pas pour faire de la politique politicarde. Les gens s'éloignent de la politique et les politiques s'éloignent des gens, on l'a vu pendant l'affaire Cahuzac ou dans les chiffres de participation aux derniers scrutins".

BONUS AUDIO : Françoise Hamon nous présente la "révolution civique" de l'UMP