"La situation épidémique se dégrade rapidement, à une vitesse jamais observée. L'épidémie est repartie", affirme Thomas Deroche, directeur de l'Agence régionale de la Santé (ARS). Au jeudi 22 juillet, le taux d'incidence en Normandie est de 76 cas pour 100 000 habitants contre 30 il y a sept jours. Au niveau national, le taux d'incidence atteint 87 cas sur 100 000 habitants.
Quatre départements sur cinq sont désormais en seuil d'alerte, soit au-dessus des 50 cas. Le Calvados est en tête avec 147 cas, suivi de la Seine-Maritime avec 63, la Manche avec 57 et l'Eure, 51. L'Orne est en dessous du seuil d'alerte mais avec seulement 48 cas pour 100 000 habitants. Mais il s'agit du département qui connaît la plus forte hausse de son taux d'incidence, avec une croissance de 318 %.
En cause, l'effet du variant Delta. Car 88 % des personnes positives sont contaminées au variant Delta. Mais la situation géographique, avec le littoral, et la période estivale sont en cause également.
La tranche d'âge la plus concernée par cette reprise épidémique est celle des 20-40 ans, "qui a la vie sociale la plus active et donc qui se contamine le plus. Elle doit prendre le chemin de la vaccination le plus rapidement possible", explique le directeur de l'ARS.
Pour contrer le virus et inciter les gens à se faire vacciner, l'ARS ouvre des centres éphémères de vaccination sans rendez-vous dans toute la région, notamment aux centres commerciaux d'Hérouville et Mondeville ainsi que sur la plage d'Asnelles, le week-end du 24 juillet.
Pour rappel, la Normandie est la deuxième région qui vaccine le plus en France avec 3,6 millions de doses injectées. Et la semaine dernière, elle a établi son record de vaccination avec près de 240 000 injections.
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