Les syndicats des Abattoirs AIM ont entamé le 19 février une grève, sur le site de Sainte-Cécile, dans le Sud-Manche. Dans un communiqué, la direction les appelle aujourd'hui à reprendre le travail.
Elle dénonce "la désinformation individuelle et collective, les dénonciations calomnieuses et les provocations" et rappelle qu'une "piste sérieuse" de reprise est étudiée pour le site manchois. La société souhaite pour le moment rester anonyme.
Une seule candidature
"Dans ces conditions, le blocage du site n’est pas de nature à rassurer un candidat et rend incertain le maintien des offres actuelles, ainsi que la capacité à convaincre d’autres candidats" menace la direction. "La reprise du travail à Sainte-Cécile représenterait un encouragement fort pour la seule candidature en lice concernant ce site (...). La poursuite du mouvement de grève risque à l’inverse de l’empêcher, en raison de son impact très négatif sur la disparition du fonds de commerce et sur la trésorerie".
Audience le 6 mars
Par ailleurs, la direction des abattoirs précise qu'en ce qui concerne CAP 50, la coopérative d’éleveurs actionnaire d’AIM Groupe, elle pourrait s'engager "dans tout projet de reprise par l’approvisionnement à des prix aux conditions des potentiels repreneurs mais également, en cas de besoin, de s’adosser à toute nouvelle structure coopérative en vue de renforcer sa gouvernance et ses moyens financiers". Les collectivités locales pourraient elles aussi "soutenir une opération de reprise englobant l’activité d’abattage de Sainte-Cécile".
AIM indique aussi que la société intéressée devrait demander un rallongement des procédures. Le tribunal de Commerce de Coutances doit examiner les offres de reprises ce vendredi 6 mars.AIM emploie près de 600 personnes dans l'ouest de la France dont près de 400 à Sainte-Cécile.
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